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what am i supposed to say when i'm all choked up and you're ok ? ; ft. eun byul
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 what am i supposed to say when i'm all choked up and you're ok ? ; ft. eun byul

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Lee Kwang Ho

Lee Kwang Ho

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MessageSujet: what am i supposed to say when i'm all choked up and you're ok ? ; ft. eun byul   what am i supposed to say when i'm all choked up and you're ok ? ; ft. eun byul EmptyMer 22 Aoû - 16:11

{ tenue }

C’était par un pur hasard que Kwang Ho se retrouvait dans les rues ce soir là. Il avait passé une bonne partie de la soirée dans le quartier général de la familia à remplir des rapports et parler avec ce qu’on pourrait appeler des collègues. Bon, évidemment, quand il ‘parlait’ c’était plutôt que les gens lui demandaient des services ou quelque chose du genre. Ça ne le dérangeait pas à la base, puisqu’en plus ça lui permettait de mettre son nez dans des affaires auxquelles il n’avait pas le droit normalement. Bon, évidemment, il n’avait pas eu la chance de tomber sur des dossiers super confidentiels ou quelque chose qui pourrait vraiment l’aider à coincer quelconque membre de la familia, mais bon, c’était toujours mieux que rien. Cela dit, ça l’avait gardé au bureau pendant une bonne partie de la soirée. C’était un miracle qu’il réussisse à partir avant qu’il ne fasse trop noir, mais bon peut-être que le fait qu’il était efficace l’avait aidé aussi.

Alors qu’il parcourait les rues de Gangnam en se dirigeant vers chez lui, Kwang Ho remarqua une silhouette familière au loin. Évidemment par familière, il n‘entendait pas un ami ou ce genre de chose, non, c’était bien différent. C’était elle, celle qui faisait battre son petit coeur. Il se trouvait certes très idiot d’en pincer pour une demoiselle qu’il ne connaissait qu’à peine, mais pourtant, il n’y pouvait absolument rien. Elle n’était pas dégoutée par lui et elle ne le traitait pas comme s’il avait la lèpre. Rien qu’à la voir de loin, comme ça, il sentait son coeur se serrer. Il ne pourrait jamais l’approcher, lui parler. Non, il ne pouvait pas, elle était mieux que lui, elle était parfaite à ses yeux. Cette distance était donc obligatoire, il ne pouvait pas tenter de l’approcher, ce serait évident qu’elle réaliserait qu’il ne valait pas grand chose, qu’elle n’avait pas à se montrer gentille envers lui. Presque inconsciemment, Kwang Ho commença à la suivre. Il était conscient que ce n’était pas la meilleure démarche à suivre pour impressionner une demoiselle ou quoi que ce soit, mais c’était mieux ainsi. De cette façon, elle ne serait pas consciente de son existence plus que le peu de relations qu’ils avaient lorsqu’elle venait soigner des blessés de la familia. Du moins, c’était ce qu’il se disait.
Comme si de rien était, il faisait attention à ne pas trop laisser paraitre qu’il la suivait. Même s’il n’y avait pas grand monde dans les rues de Gangnam, il n’avait définitivement pas besoin de se faire dévisager par quelqu’un, non, ça lui arrivait déjà bien trop souvent comme ça. Puis, aussi, malgré le fait que son comportement risquait de causer cela, le but de Kwang Ho n’était pas d’effrayer la demoiselle, bien au contraire. C’était simplement sa manière de témoigner son affection, enfin surtout de pouvoir l’observer et de remarquer tous les petits détails qui faisaient qu’elle retenait son coeur sans en être même consciente. Il valait mieux qu’elle ne le sache jamais de toute façon, Kwang Ho savait que c’était la solution qui comportait le moins de risque pour lui, après tout. Puis elle ne voudrait sans doute pas être mise au goût du genre si ça le concernait, il ne savait pas ce qu’elle pensait de lui, mais c’était impossible qu’une fille comme elle l’apprécie moindrement, surtout vu le peu qu’elle savait sur lui. Un mafioso, voilà ce qu’elle devait penser de lui, ce qui, au final, restait tout de même loin de la situation.
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Lim Eun Byul

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MessageSujet: Re: what am i supposed to say when i'm all choked up and you're ok ? ; ft. eun byul   what am i supposed to say when i'm all choked up and you're ok ? ; ft. eun byul EmptyMer 22 Aoû - 20:48

tenue.

Il ne devait pas être loin de vingt-deux heures lorsqu’un tintement sonore souleva une rangée de tête sur le quai du métro. Une jeune femme aux traits sévères pour son âge décrocha prestement son téléphone, murmurant assez fort au combiné, elle osa un « allo ? » à peine audible. La conversation ne s’éternisa pas, la demoiselle se caressa machinalement les lèvres de sa main libre avant de raccrocher sur un « d’accord, j’arrive. » tout aussi discret que son prédécesseur. Par chance, le métro pêcha la minute suivante les quelques piétons. Il est naturel de se demander ce qu’une brindille telle qu’Eun Byul fabrique aux mauvaises heures dans une gare malfamée, vêtue comme elle l’était ce soir-là. Une longue, ou courte, histoire pour les néophytes, mais résumons la situation : son père l’avait une fois de plus appelé à l’improviste. Elle ne rechignait jamais lorsqu’il l’enjoignait de se rendre à tel ou tel endroit afin de lui venir en aide dans l’une de ces missions. Il lui avait annoncé un homme blessé superficiellement, trop profondément malgré tout pour se soigner lui-même, au coin d’une rue peu fréquentée de Gangnam, sous un hangar mal éclairé mais facilement reconnaissable à sa devanture bleue métallique. Très bien, elle gardait toujours sur elle une petite mallette de premiers soins, au cas où son géniteur se pointerait en retard – ce qui ne s’était encore jamais produit.
Une quinzaine de minutes s’écoula avant que le tube de métal se gare à l’arrêt désiré. Sans prêter la moindre attention aux autres personnes, Eun Byul quitta son siège, puis grimpa les escaliers aussi vite que ses escarpins le lui permettaient. Elle se demandait quelle mouche l’avait bien piqué ce matin pour porter ces fichus instruments de torture ! Ses pieds souffraient le martyr, ses jambes tremblaient et finiraient par se dérober sous elle si la journée ne se terminait pas rapidement. Elle doutait que la rédemption lui soit accordait de sitôt, d’autant plus que son téléphone vibra de nouveau huit cent mètres plus loin. La sonnerie était différente, annonçant non un appel, mais un message cette fois ci. Je suis désolé, fausse alerte, à tout de suite. signé, Papa. Un soupir d’exaspération lui échappa, s’en suivit un second, plus profond celui-là lorsque l’écran clignota, affichant clairement que la batterie de l’appareil était vide. « Génial… » Marmonna-t-elle dans sa barbe, désabusée. Fourrant sa babiole avec irritation au fond de son sac, la coréenne rebroussa chemin. Elle tenta de faire demi-tour, tournant à droit à gauche à essayer de se remémorer le plan que le gps de son portable. Rien, la bouche de métro était introuvable, disparue. Pas âme qui vive à portée de vue, quelques lampadaires à la luminosité douteuse lui tenait compagnie.
La fatigue, la douleur l’impatientait et quand une vilaine sensation d’insécurité lui tarauda l’échine – parce qu’une agréable demoiselle est un met de choix pour les démons du soir, l’angoisse lui tordit l’estomac. Elle n’était pas tellement sûre, peut être son imagination lui jouait-elle des tours, mais il semblait qu’une présence fantomatique l’accompagnait depuis plusieurs rues déjà. Elle avait préféré ne pas s’inquiéter, admettant trop tôt que la sortie du métro l’accueillerait au coin d’une avenue. Ridicule, complétement ridicule, tu deviens folle ! se répétait-elle silencieusement, gauchement. La peur ne la dévorait qu’en de rares occasions, de plus en de plus dernièrement avec ses histoires de mafia. Plus prudente que jamais elle était devenue. Accélérant la cadence, le regard fixe en direction du trottoir, Eun byul tentait de se sauver des griffes d’une ombre invisible. Le choc n’en fût que plus brutal. La respiration coupée un court instant, une perte d’équilibre brève et contrôlée, elle se rattrapa de justesse à l’individu. Bien que choquée, elle reprit son souffle immédiatement. Paralysée, elle réussit néanmoins à faire un pas en arrière, découvrant les traits de sa crainte. Elle respira. Dieu merci, ils lui étaient familiers ! Pas au point de calmer les palpitations de son cœur, pas au point d’éteindre l’ardeur de sa méfiance, juste de quoi la rasséréner frugalement. « Vous m’avez fait peur ! Oh. » Une main posée sur sa poitrine, une moue soulagée lui radoucit le visage. Une nouvelle fois, ses prunelles se portèrent en direction du visage masculin, n’omettant aucuns détails de sa physionomie. Elle ne préférait pas se tromper.
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MessageSujet: Re: what am i supposed to say when i'm all choked up and you're ok ? ; ft. eun byul   what am i supposed to say when i'm all choked up and you're ok ? ; ft. eun byul EmptyMer 22 Aoû - 22:13

Ce n’était pas la première fois que Kwang Ho suivait la coréenne de cette façon. C’était devenu un réflexe inconscient, comme une curiosité poussée à l’extrême qu’il ne pouvait pas du tout contrôler. Autant pouvait-il se sentir pitoyable, il était naturellement content de la voir dans son champ de vision. Que pouvait-il faire pour le contrôler de toute façon ? Il était incapable d’aller lui parler, c’était évident qu’elle finirait par avoir la même réaction que tous les autres, ça ne pouvait pas être différent. C’était avec ce détail sur la conscience après tout c’était le seul moyen qu’il pouvait continuer de la voir ou du moins c’était ce qu’il se disait. Évidemment après un moment, il ne manqua pas le fait qu’elle semblait nerveuse ce qui le fit sentir mal. Pour rien au monde il ne voulait l’effrayer, non, il ne voulait juste pas la voir disparaitre. C’était idiot, à quelque part sa conscience le lui disait. À quelque part, il se rendait compte que tout ça ne devrait pas être ce qu’il faisait pour vouloir garder un minimum de contact avec elle. Kwang Ho était tenté d’aller essayer de la rassurer, mais il n’en fit rien. Après tout, il n’arriverait probablement pas à atteindre ce but, mais au contraire lui faire peur davantage.

Continuant de l’observer en silence, le jeune homme finit par se stopper. Il était déchiré entre l’idée de continuer de la suivre et d’arrêter. Évidemment, il penchait pour continuer, c’était plus fort que lui si bien qu’il reprit sa marche suivant la demoiselle. Il connaissait bien le coin et en bifurquant vers une autre rue, il se disait qu’il pourrait la rattraper. Sauf qu’évidemment ça ne pouvait pas se passer comme ça et alors qu’il tournait à nouveau quelque chose ou plutôt quelqu’un le percuta. Surpris, ses mains allèrent naturellement se poser sur les côtés des bras de la personne pour s’assurer qu’elle ne tomberait pas. À peine relevait-il la tête vers la personne qu’il eut le souffle presque coupé - plus que par le choc. C’était elle, c’était Eun Byul. Tâchant de paraitre normal, ses mains tombèrent en un coup sur les côtés de ses bras. Il était figé alors qu’elle prenait la parole : « Vous m’avez fait peur ! Oh. » Toujours dans une vaine tentative de ne pas avoir l’air trop étrange, il s’empressa peut-être un peu trop de s’excuser : « Pardonnez-moi. » Il avait un peu bafoué en prenant la parole et s’il avait pu, il serait très probablement parti se cacher derrière une poubelle. « J-je ne vous ai pas fait mal j’espère ? » Encore une fois, c’était l’évidence même qu’il n’était pas à l’aise, mais il faisait de son mieux pour le cacher - ce qui n’était certes pas efficace, mais bon. Ses mains se serraient dans ses poches alors qu’il fixait ses chaussures. Kwang Ho n’arrivait pas à croire qu’elle lui avait réellement adressé la parole sans avoir montré un dégoût total envers sa personne et qu’elle ne se poussait pas en ce moment. « Ce... ce n’est pas très sur de vous prenez ici... à cette heure. » Évidemment s’il était probablement le plus grand danger pour la demoiselle, il s’inquiétait tout de même réellement pour elle. Après tout, il n’était pas capable de lui parler, il ne lui ferait rien, il ne voulait que la voir. Il espérait surtout la voir sourire, même s’il savait qu’elle ne sourirait jamais grâce à lui.
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MessageSujet: Re: what am i supposed to say when i'm all choked up and you're ok ? ; ft. eun byul   what am i supposed to say when i'm all choked up and you're ok ? ; ft. eun byul EmptyJeu 23 Aoû - 14:44

Bien loin de se douter que la présence fantôme était alors faite de la chair et du sang de l’être présent face à elle, Eun Byul s’affaira à retrouver ses esprits. Elle osait à peine le regarder, trop nerveuse, trop mal à l’aise. Foncer en pleins dans un inconnu n’était déjà pas génial, dans un mafieux encore moins et la nuit sublimait le tout ! Vraiment, son père se prendrait de sacrés remarques une fois son retour à la maison assuré. Elle préférait encore lui qu’un autre, il n’effrayait pas physiquement et l’impression qu’il rendait ne vous mettait le cerveau en émoi. Secouant la tête de droite à gauche, elle rassura inconsciemment le jeune homme « Non, non, ça va. » L’expression plus de peur de que de mal prenait tout son sens ce soir. Seul son estomac la faisait souffrir, certainement pas remis de ses frayeurs. Remarquant la gêne évidente du mafieux, elle demanda à son tour, « Et vous ? Tout va bien ? ». A vrai dire, il semblait l’air plus atteint par la situation qu’Eun Byul, peut-être quelque soucie lui occupait l’esprit, ou pire, il cherchait à cacher son identité d’un œil hostile ! Après tout, son père l’avait sommé de se rendre dans le coin pour une raison particulière, même si son aide n’était plus nécessaire l’affaire ne s’arrêtait pas soudainement. Il était mieux de ne pas tâter ce terrain-là ce soir, suffisamment nerveuse pour la semaine, elle ne désirait pas assumer une nouvelle dose d’angoisse supplémentaire et totalement inutile. Jetant un regard rapide derrière son épaule, s’assura médiocrement que l’ombre ne s’était pas tapi dans un recoin.
La discussion reprit son cours, « Je devais aider mon père. Il a annulé. Alors je me retrouve à courir la nuit avec ces fichus chaussures, seule. » seule, et perdue, ajouta-t-elle mentalement. Elle connaissait mal le quartier, un quartier particulièrement inadaptée pour les demoiselles aussi gringalette qu’elle. Loin d’être sans ressources, Eun Byul n’avait pas les moyens de défier une force masculine doublement supérieure à la sienne, elle en était consciente. Ses pieds lui rappelèrent soudainement qu’ils étaient sujet à torture semblable à dix milles aiguilles, pour cette raison, la coréenne s’adossa au mur le plus proche. « Et vous, étiez-vous là-bas ? Je veux dire, en mission dans le coin ? » elle accompagna le geste à la parole, mimant de ses mains d’invisibles guillemets. Elle ne resterait pas bien longtemps à ses côtés, juste le temps de calmer ses pieds meurtris, et encore. Il ne possédait pas le visage d’un malfaiteur hargneux, il avait même les traits doux, toutefois il n’était pas conseillé de se fier aux apparences dans ce genre de métier, Dieu sait quel genre de vice l’animait ! L’étudiante le regardait, scrutait ses réactions, analysait sa physionomie, elle avait bien évidemment remarqué qu’il fixait le sol depuis un moment maintenant, de quoi intriguer. « Vous aimez vos chaussures ? » elle ne voulait qu’il se sente offenser par cette remarque, elle ajouta donc, confuse : « Je veux dire, vous regardez beaucoup le sol… » La vue en était d’avantage commode, elle n’en savait rien, il n’est pas courant de faire la conversation à ses chaussures en compagnie d’autrui.
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MessageSujet: Re: what am i supposed to say when i'm all choked up and you're ok ? ; ft. eun byul   what am i supposed to say when i'm all choked up and you're ok ? ; ft. eun byul EmptyJeu 23 Aoû - 17:18

Si normalement, il pouvait faire fi de sa couverture lorsqu’il était en dehors du boulot - parce qu’il n’y avait pas de personne qui pouvait faire sauter ses secrets, ce n’était pas le cas en ce moment. Non, cette demoiselle le voyait comme un mafieux alors il devait agir comme tel, même s’il n’en avait pas du tout envie. Il savait que ça risquait de la mettre mal à l’aise, après tout, il devait avoir l’air d’un infâme hors la loi, ce qui au final était loin d’être le cas. Il avait certes des problèmes, mais il n’était pas un tueur sans pitié et il protégeait la veuve et l’orphelin du mieux qu’il le pouvait. Il fut d’ailleurs soulagée quand la demoiselle lui affirma qu’elle n’avait rien de cassé. Un mince sourire s’étira sur ses lèvres démontrant son soulagement, mais il se tendit à nouveau lorsqu’elle lui retourna la question. « Oui, bien sur... Ne vous en faites pas. » Il tentait encore et toujours d’amoindrir l’évidence de son malaise. Cela dit, c’était évident qu’elle ne s’inquiétait pas réellement pour lui, personne ne le faisait si bien que sa tentative d’être rassurant ne servait à rien. Faisant d’ailleurs remarqué son inquiétude à lui, il fut surpris par la réponse qu’elle lui donna. Son père la laissait vraiment se promener seule pour qu’elle vienne l’aider ? Il retint un commentaire en direction du père de la demoiselle et se contenta de répondre : « Je vois... » Qui n’avait pourtant rien de bien constructif, mais c’était toujours mieux que de critiquer un homme qu’il ne connaissait pas.

« Et vous, étiez-vous là-bas ? Je veux dire, en mission dans le coin ? » Il réprima un sourire un peu plus franc en entendant la question. On pouvait dire qu’il l’était, mais ce n’était probablement pas ce qu’elle voulait dire. Ce pourquoi il répondit finalement. « Je suis plus un fonctionnaire inutile vous savez... » Un fonctionnaire inutile qu’elle avait eu besoin de soigner avec son père, certes, mais il n’était que très rarement inclus dans les coups violent de la familia... « Enfin, je participe parfois à des missions, mais généralement on se contente de me refiler des rapports. » Il espérait que ça la mettrait un peu plus à l’aise, il n’était pas un tueur après tout - il évitait même d’être impliqué parce que même s’il avait une certaine immunité ce serait simplement contre ses valeurs d’en profiter. Fixant ses chaussures depuis le début de la conversation - une manière comme une autre de tenter d’ignorer le malaise qu’il ressentait en sa présence ayant bien trop peur qu’elle entende son coeur battre à la chamade ou ce genre de chose, Kwang Ho fut néanmoins obligé de relever la tête lorsqu’elle lui en parla justement. « Je veux dire, vous regardez beaucoup le sol… » Certes, il n’avait même pensé au fait qu’il devait avoir l’air complètement idiot à fixer le sol comme ça. Néanmoins, il n’avait pas de bonnes explication si bien qu’il répondit en s’excusant : « Pardonnez moi... C’est une habitude j’imagine... » Certes, c’était encore plus présent vu que c’était elle et pas quelqu’un d’autre, mais il était vrai qu’il n’était pas un adepte de regarder les gens dans les yeux. Pour le coup, il s’efforça tout de même de cesser de fixer le sol encore et de la regarder elle, même s’il craignait de rougir. Elle était si mignonne après tout. Se rappelant alors qu’elle avait émis une plainte contre ses chaussures, Kwang Ho lui proposa sans vraiment y réfléchir : « Si vous voulez vous pouvez prendre mes chaussures... je dois en avoir une autre paire. » Puis même si ce n’était pas le cas, il était convaincu que le confort de la demoiselle était prioritaire. Après tout, il était déjà si content de lui parler comme ça, sans qu’elle soit dégouté, il ne demandait pas plus. Peut-être heureusement, une partie de son cerveau sembla réaliser que sa proposition était des plus étranges, il ajouta pas très clairement : « Enfin... hm... » Il ne pouvait pas lui dire de laisser tomber puisque sa proposition était sérieuse, mais tout de même. Il devait avoir l’air d’un être des plus étranges maintenant, génial.
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MessageSujet: Re: what am i supposed to say when i'm all choked up and you're ok ? ; ft. eun byul   what am i supposed to say when i'm all choked up and you're ok ? ; ft. eun byul EmptyDim 26 Aoû - 14:32

Sa posture soulageait en partie ses pieds meurtris, les mains croisées contre sa poitrine, elle reposait son corps fatigué. Eun Byul respirait de nouveau partiellement correctement, son souffle s’était calmé, tout comme son cœur. Ils discutaient paisiblement, certes l’ambiance était saturée d’embarras, quoi de plus compréhensible. Le demoiselle employait un ton poli mais distant, abordable mais méfiante. Elle se montrait aimable autant par principe, que par caractère. Alors elle parlait avec une douceur timorée, sans sourire, « Oh, d’accord. Comme je vous ai soigné auparavant, je pensais que vous étiez un homme d’action. » Après tout on apparentait la mafia à l’action, on omettait qu’un réseau grouillait par derrière pour faire tourner l’affaire. Certains hommes sont plus efficaces un crayon à la main, ou un tabouret, qu’avec une arme, après tout, et cela avait le pouvoir de la rassurer, ou presque. Eun Byul avait remarqué ce tic chez le mafieux, son regard était irrésistiblement attiré par le sol. La remarque était peut être déplacée, elle lui avait échappé comme ça, pour faire la discussion. Il semblait gêné, mais pas vexé, voilà qui la rassurait. Elle pouvait maintenant voir à quoi ressemblaient ses yeux, et rien, non rien ne laissait transparaître une lueur malveillante. Un bon acteur ? Elle en doutait fortement, malgré tout elle lui offrait le bénéfice du doute. « Ce n’est pas grave, vous savez. » préférai t’elle ajouter, dans le noble but d’effacer toute trace d’un reproche hypothétique.
La suite de la réponse l’étonna ; il lui proposait gentiment de lui prêter ses chaussures ! Intérieurement elle riait, c’était amusant et mignon – bien que le terme dénature totalement la définition d’un mafieux. Dégageant de sa main blanche et délicate une mèche de cheveux derrière son oreille, elle esquissa un maigre sourire, amusée par la singulière proposition. Accepter aurait été avec plaisir, mais ne faisait pas parti de ses habitudes. Déclinant poliment l’offre, elle se permit d’ajouter avec cette fois-ci une douceur inhabituelle, « C’est gentil, mais je devrais survivre avec ses instruments de torture encore un peu. » si l’idée était de détendre l’atmosphère, le résultat était médiocre – mais rassurons-nous, il n’en était rien. Le temps passait tranquillement, néanmoins il était peut-être temps pour Eun Byul de rebrousser chemin et rejoindre son ingrat de père. Repartir seule, dans la nuit noire et inquiétante ne l’enchantait nullement, tout comme les allées du métro jonchaient d’ordures de tout genre. Les deux étapes étaient néanmoins nécessaires afin de rejoindre son toit. Se détachant du mur, conservant un équilibre précoce d’équilibriste sur ses deux échasses, elle demanda au jeune homme la direction, puisque son portable était en rade, il restait son seul espoir. « Je ne veux pas vous déranger plus longtemps, mais savez-vous où se trouve la bouche de métro la plus proche ? » il était certainement l’heure pour lui de retourner au boulot, ou retrouver son chez-lui, elle n’en savait trop rien, elle présumait – injustement - simplement qu’elle incommodait une partie de ces plans de la soirée.
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MessageSujet: Re: what am i supposed to say when i'm all choked up and you're ok ? ; ft. eun byul   what am i supposed to say when i'm all choked up and you're ok ? ; ft. eun byul EmptyDim 26 Aoû - 23:21

Un homme d’action, lui, c’était une bien bonne blague. Certes, si l’on comptait le fait d’être un agent infiltré comme étant de l’action - ce qui devrait être le cas, eh bien il l’était d’une manière ou d’une autre, pourtant il n’en avait pas l’air et il n’en avait pas plus la trempe. Il était capable de se défendre, il avait des réflexes plus que convenables, mais il n’appréciait aucunement de tirer sur quelqu’un ou de se battre, non, quand il faisait ce genre de chose c’était pour se défendre ou pour défendre une personne qu’il appréciait. Sauf que rien de tout ça ne sortit de ses lèvres, après tout, il ne pouvait pas dire quoi que ce soit quant à sa couverture, si bien qu’il se contenta de plaisanter : « Je devrais mettre blessé dans un accident ou alors en tentant de me rendre utile. » C’était idiot, il était plus qu’un défi pour bien des mafieux, mais pourtant, il n’en disait rien. C’était mieux qu’elle le croit empoté plutôt qu’elle ait peur de lui après tout. Pas qu’il était franchement menaçant à fixer ses pieds comme s’il était terrifié de croiser son regard. C’était plus ou moins le cas, il ne voulait pas la brusquer en la fixant ou quoi que ce soit. Puis, c’était sans compter le fait qu’il pourrait se trahir. Évidemment pas dans le sens qu’elle lirait ‘je suis un agent double’, mais plutôt qu’elle pourrait y voir la douceur qui s’y trouvait, une douceur réservé qu’à elle seule, bien qu’elle ne sortirait jamais de son petit coeur. Mais ce n’était pas parce qu’elle était forcément coincé que Kwang Ho voulait prendre le risque qu’elle le devine d’une manière ou d’une autre. Il s’excusa tout de même de son comportement de fixeur de souliers, n’ayant rien de mieux à lui offrir.

La douce voix de la demoiselle le ramena dans la présente situation alors qu’il était en train de se traiter d’idiot pour avoir fait une proposition aussi bizarre. Bien qu’elle refusait son offre, le jeune homme remarqua la douceur dont elle faisait preuve. Elle n’était pas dégoutée, elle ne le regardait pas de travers ! Retenant un cri de joie ou quelque chose s’en approchant, il s’efforça du mieux qu’il le pouvait de paraitre indifférent au refus, pas de quoi en faire tout un plat me direz-vous. Il se retint également d’insister, elle avait refuser, il n’y avait donc aucune raison de paraitre encore plus bizarre bien qu’il ne souhaitait pas le moins du monde qu’elle reste dans les inconfortables chaussures qu’elle portait bien plus longtemps. Tant pis, il ne pouvait rien y faire. Cherchant quelque chose à dire qui le ferait paraitre un peu plus sain d’esprit qu’il ne l’était probablement au fond, Kwang Ho fut devancé par la question qu’on lui adressa. Son regard se braqua automatiquement dans les yeux de la demoiselle, cherchant à voir si elle le faisait marcher - bien qu’elle n’aurait eu aucune raison de le faire, alors qu’un sourire s’étira sur ses lèvres. Un véritable sourire, le genre qui n’apparaissait jamais sur le visage du malheureux jeune homme. Lui demandait-elle réellement son aide ? Enfin, c’était pousser un peu plus qu’elle ne lui demandait que la direction à prendre, mais pour lui, ça relevait du miracle. Son sourire ne quittant plus son visage, il était bien content après tout, il finit par proposer : « Hm bien sur, je peux vous y accompagner, j’y vais de toute façon. » Il abusait, il en était conscient, c’était imposer sa compagnie à la gente demoiselle qu’elle était, mais sa présence le rendait heureux, nerveux, mais heureux. Oui tout avait changé lorsqu’elle avait posé cette petite question. Néanmoins, étant ce qu’il était, il s’empressa d’ajouter : « Enfin, si ça ne vous dérange pas. C’est juste que je m’en voudrais s’il devait vous arriver quelque chose. » Tout pour la rassurer alors qu’il était définitivement le pire danger à l’égard de la demoiselle, mais Kwang Ho disait la vérité. Il ne pourrait jamais se faire à l’idée de l’avoir laissé sans protection, il ne supporterait pas que quelque chose lui arrive.
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