| | | you'll be mine for the night /HOT/ |  |
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| Auteur | Message |
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 | | Sujet: you'll be mine for the night /HOT/ Dim 19 Aoû - 23:22 | |
|  &  Sur la glace, de la buée... j’ai l’air con à y faire des dessins... surtout que je ne sais même pas dessiner. Personne avec moi pour partager ces conneries, mais tant pis, ce soir, j’allais surement trouver quelqu’un, comme toujours pour passer une nuit. Le temps de me coiffer, de m’habiller et me voilà sur la route pour aller danser, j’entends déjà la musique prête à m’emporter ce soir. Une cigarette à la bouche, forcément, j’entre mains dans les poches, pas besoin de carte d’identité, je suis un habitué... je suis aussi assez réputé dans le milieu pour ne jamais sortir seul et emmener avec moi quelque une de mes belles.
De loin, je vois quelques amis qui n’étaient pas seuls, eux. Peut-être que si la marchandise était intéressante je ferais du commerce, nous somme de la même maison, pourquoi se priver ? Un sourire en coin et je crache ma fumée, écrasant dans une plante qui devait surement couter la peau du c*l mon mégot. Pas besoin de dire que c’était interdit, puis même si on m’avait vu, je pouvais dépasser quelques limites. C’était pour moi une façon de dire que j’avais plus de pouvoir pour qu’on ne me cherche pas trop ce soir.
Je dansais, j’embrassais quelques bouches désirables sans pour autant m’extasier, mais je sentais que ça allait arriver, que j’allais en avoir besoin rapidement... et c’est à ce moment, entrainé par le rythme que je le vis, lui. On s’était déjà croisé, j’étais plutôt contrarié qu’il ne soit pas sous mon joug... j’aurais pu en faire ce que je voulais et j’enviais ce c*n qui l’avait trouvé. Pourquoi lui, avant moi ? Pourquoi ? Je m’approchais, espérant ne pas me tromper, avec les lumières ce n’était pas facile, d’ailleurs, un serveur venait de renverser sur mon pantalon un peu de champagne, merci... c’est très classe... vraiment.
Autant dire que le regard que je lui avais lancé était assez prometteur, je lui rendrais la monnaie de sa pièce et il n’aura rien à dire... j’estime être assez correct en lui balançant mon verre à la figure... d’autres auraient fait bien pire.
« Hey... j’ai oublié ton nom, non en fait tu ne me l’avais pas dit. Mais on s’est déjà vu. Comment tu t’appelles ? »
C’était la moindre des choses que de lui demander son nom, d’une façon assez vulgaire, mais c’était ma façon de parler et s’il ne comprenait pas, c’était tant pis pour lui. J’étais comme ça, je ne me referais pas. Je suis allé à l’école, mais je n’ai jamais vraiment aimé les cours de langues... enfin, ça dépendait de qui ça venait.
Plus loin je remarquais son crétin d’employeur, qui me regardait avec un sourire comme si j’étais stupide, comme s’il était fier de l’avoir et il pouvait l’être... mais j’allais le lui voler, il ne m’en voudrait pas, il y avait sous ma tutelle une belle petite rousse dont il avait envie... un petit échange pourrait peut-être être envisageable...
« Tu danses ? »
C’était stupide de lui demander ça, nous étions déjà en train de danser, mais... j’avais juste envie de dire quelque chose, de peur qu’il ne soit pas trop bavard, ou qu’il refuse ? C’était stupide, oui... parce que de toute façon, s’il me plaisait assez, je l’achèterais pour la nuit et peut-être, pour qu’il travaille avec moi... ce soir était un test en fait, j’avais prévu une soirée banale, une routine, mais non... j’avais trouvé quelque chose à faire et je sentais que j’allais m’amuser. |
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| | Sujet: Re: you'll be mine for the night /HOT/ Lun 20 Aoû - 0:27 | |
| Ce n'est rien qu'une soirée comme les autres....Parfois, Jungmin avait la sensation d'etre une simple poupée dont l'existence était totalement vide de sens en dehors des désirs de pervers qui payaient le prix fort pour s'amuser avec son corps. Des femmes s'activent autour de lui. Elles veulent qu'il soit le plus à son avantage possible, car il était leur pièce maîtresse. Elles essayent de cacher les blessures sur son corps. Elles s'extasient souvent de la douceur de ses cheveux, de la longueur de ses doigts, de la blancheur de sa peau....
Parfois, il entend la voix de son supérieur dans sa tête...est ce que ca faisait un mois ? Deux mois qu'il ne l'avait plus entendue ?
« Fais bien attention. Quand on part en mission d'infiltrations, il n'est pas rare d'oublier qui tu es et pourquoi tu es la. »
Au début, le jeune homme n'y avait pas cru. Il ne pensait pas possible d’être dénaturalisé à ce point. Et pourtant, parfois il se sentait happé par Micky, le Micky sur lequel fantasmait pas mal d'hommes et de femmes et non Jung Min, le peintre passionné qui aimait les peluches.
Le voilà habillé. Il voit à peine les changements opérés dans son apparence, et pourtant, ils sont flagrants, un peu comme un papier cadeau à l'attention du plus offrant, ce soir la.
La tenue noire et rouge laissait voir une bonne partie de ses épaules. Ses jeans étaient tellement troués que s'en était indécents et sa peau plus lustrée qu'une porcelaine de chine. Un coup de crayon noir autour des yeux suffit. Les proxénètes demandent que les hommes ne soient pas trop pomponnés, pour qu'ils n'aient pas l'air trop efféminés.
Le jeune homme connaît bien les gens qui s'alignent autour de lui dans des positions presque stratégiques, une fois qu'il se retrouva sur la piste de danse. Ce sont tous et toutes d'autres jouets. Beaucoup ont une histoire terribles, aucuns ne sont la de leur plein gré, ce qui le pousse à rester dans cette galère pour les aider....Il finirait par y arriver, glaner autant d'informations que possible pour démanteler ce réseau.
Mais ces ordures sont organisées, évidemment, aussi bien que le sont leurs employés. JungMin lui même connaît par cœur le rituel répété chaque soir à la même heure.
Il traversa lentement la piste pour venir se mettre au milieu de celle ci, balayant la salle du regard. Il y avait les clients innocents et habituels du club. Des couples, des célibataires, et même des dragueurs...Qui ne se doutaient pas que dans le carré VIP, des transactions immorales se faisaient juste sous leur nez. D'ou il est, il peut voir son patron, un homme infect, rongé par une maladie sexuellement transmissible, qui traitait ses poulains comme des esclaves, les battant et les affamant. On peut dire qu'il était de la pire espèce des macs de la ville. Il le dégoûtait plus que tout.
« Hey... j’ai oublié ton nom, non en fait tu ne me l’avais pas dit. Mais on s’est déjà vu. Comment tu t’appelles ? »
Le jeune homme se retourna, surpris d'entendre une voix s'adresser soudainement à lui et fit face à un homme légèrement plus grand que lui. Sans aucun doute un peu plus vieux aussi, avec des jambes longues à n'en plus finir, la peau caramel, des yeux longs et taquins, et un sourire à se damner. Oh oui, on peut dire que cet homme était terriblement agréable à regarder....Sauf que le problème était que le jeune homme l'avait déjà vu, alors qu'il faisait une livraison de jeunes chinoises mineures à son patron. C'était donc un proxénète, comme lui....
Il avait bien envie de l'envoyer balader, alors, il savait parfaitement qu'il devait au moins un peu jouer le jeu. Un peu.
-Micky, je m'appelles Micky.
Le jeune homme le défia discrètement du regard. Le jeune homme ne disait jamais son vrai prénom aux clients, et donc le mettait délibérément au même niveau que ceux ci. Pas plus de provocation, mieux valait se méfier pour l'instant.
« Tu danses ? »
Pourquoi lui poser la question ? Il savait qu'il n'avait de toute évidence pas le choix, alors sans se départir de son expression froide et neutre, il se retourna, passa ses bras autour du cou du jeune homme et dansa contre lui de manière suggestive sans être carrément vulgaire, sensuelle sans lui laisser croire qu'il se donnerait à lui si facilement.
La tête tournée dans une autre direction, il ne le regardait pas. |
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| | Sujet: Re: you'll be mine for the night /HOT/ Lun 20 Aoû - 1:45 | |
| Il n’avait pas l’air emballé, mais je pouvais comprendre, il devait savoir qui j’étais ou ce que j’étais, pas étonnant donc. En fait, je m’en fichais royalement, je voulais juste lui parler, ce soir ce serait lui ma victime, mais je n’avais pas envie que ce soit comme avec les autres, il était spécial, il avait cette méfiance dans le regard, connaissant l’autre abruti... il aurait dû avoir peur, mais non, il n’avait pas peur, il était bien habillé, pas trop maquillé... on était au petit soin avec lui, est-ce que par hasard il serait le petit ami du « patron » ? Pff... je m’en fiche en fait, si je le voulais vraiment, je le prendrais.
« Micky... joli surnom, je me demande pourquoi. Moi c’est Hyun Shik, mais on m’appelle Shiki le plus souvent. À toi de voir »
Très fair-play pour un maquereau, non ? Un surnom en échange d’un nom... et d’un surnom. Je voulais qu’il doute, qu’il comprenne que je n’étais pas comme les autres, je ne suis violent que lorsque c’est exigé et encore, je le fais souvent à contrecœur. Je n’aimais pas cette façon qu’il avait de me prendre de haut... personne n’aime ça, peu importe le métier.
Je lui demandais s’il voulait danser, c’était assez idiot, mais je demandais quand même. Mais je fermais les yeux au contact de ses mains dans ma nuque. Il avait le don de m’irriter celui-là, chercher la petite bête c’était presque se jeter sur moi, je ne voulais pas qu’il le réveille...
« Non... pas comme ça »
Alors, naturellement j’ai pris ses mains puis j’ai ouvert les yeux, j’étais très sérieux. Je ne voulais pas maintenant... on m’avait dit d’apprendre à apprécier, d’essayer de parler un peu et j’écoutais ce conseil, même si c’était des paroles en l’air, je n’avais pas essayé alors, je ne pouvais pas dire.
« Tu peux ne pas me regarder si tu veux, je m’en fiche... mais danse avec moi... sans me chercher, je ne suis pas comme ça »
Oui, enfin... j’étais plutôt du genre à désirer et obtenir ce que je désire, mais... pas par tous les moyens, non, je voulais que ce soit consenti, c’était trop demander ? Parfois... même si ça ne l’était pas je ne pouvais pas lutter... c’était bien trop fort pour moi... mais je regrettais ensuite et j’essayais de racheter ma conduite, c’était peut-être ridicule, mais j’étais comme ça, je n’avais pas besoin de me sentir encore plus mal. Je souriais malgré tout, parce qu'il ne m'avait rien fait, non, juste... jugé et je ne lui donnais pas tort. Mais, je voulais que ça change, ou pas... quelle importance en fait ? Je ne sais pas.
« Alors, Milky, tu fais quoi dans la vie ? À part ça... »
Je ne voulais pas être méchant, juste, j’étais réaliste s’embarquer là-dedans, c’était quand même un métier, un métier du soir. Est-ce qu’il faisait autre chose ? J’espérais bien pour lui, parce que moi, personnellement je ne pourrais pas me regarder en face si j’étais seulement proxénète. Je ne prendrais pas le risque de lui dire, bien sûr, idiot oui, mais pas à ce point.
On danse, comme deux copains, juste comme ça, pour s’amuser, pour ne danser, pour parler en fait, rien de plus, même si je ressens déjà l’envie grimper en moi comme une flèche. Bientôt, j’allais payer pour passer la nuit avec lui, mais j’allais aussi m’excuser parce que consenti ou pas... il allait devoir y passer...
« Tu veux quelque chose à boire ? »
À ce moment, je vis le serveur de tout à l’heure repasser, lui pris un verre pour le lui renverser en faisant croire à l’accident, les autres n’avaient pas besoin de savoir que c’était une vengeance, il était au courant, c’était tout, pas besoin d’en faire une histoire on était quitte. Au passage deux verres, un pour lui, un pour moi, rien de mieux en dansant que l’alcool pour nous dévergonder un peu... même si très franchement je n’en avais pas besoin, enfin, ça m’aidait à lutter le plus longtemps possible et je n’en abusais pas...
Offrir un verre à une prostituée, est-ce que c’était permis ça ? Avec moi oui et son patron n’avait pas l’air ravi... mais il devait déjà se douter de ce que je voulais, entre cons, on se comprend... mais je ne l’étais pas autant que lui, moi, j’avais une maladie... une maladie que l’on pouvait guérir. Un coup d’oeil vers Blanche-Neige et... je crus défaillir, il était vraiment beau... vraiment, insaisissable, j’aimais beaucoup son caractère... et j’aurais préféré qu’il soit un ami plutôt qu’une.... bref.
« Tu as faim Milky ? » |
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| | Sujet: Re: you'll be mine for the night /HOT/ Lun 20 Aoû - 2:30 | |
| Ce gars...Il était vraiment bizarre. Tous les macros marchaient aussi sous un surnom, eux aussi. Il ne se rendait pas compte qu'il était entrain de se livrer directement à la police ? Pourquoi pas. Il était surement plus idiot que ce qu'il laissait imaginer au début. Peut etre qu'il pourrait tirer un peu d'informations de lui, mine de rien ?
Au fond, si il l'avait abordé, c'était bien pour la meme raison que tous les autres, il le savait bien, à la facon dont il le regardait. Et bien que cet homme soit bien plus beau que les autres phacochères qui lui étaient passés dessus cela ne changeait rien au fait qu'il voulait en avoir rapidement terminé.
« Non... pas comme ça »
Bien qu'il s'était promis de ne pas le regarder, le jeune homme était assez choqué à ce soudain caprice. Il ne voulait tout de même pas se la jouer Pretty Woman, pas vrai ? Mais il obéit. C'était son travail d'obéir. Alors il le fit, décollant ses mains de sa nuque, le regardant dans les yeux sans rien dire et sans rien trahir, mais une certaine lueur dans ses prunelles montrait qu'il se demandait ce qu'il pouvait bien lui prendre.
« Tu peux ne pas me regarder si tu veux, je m’en fiche... mais danse avec moi... sans me chercher, je ne suis pas comme ça »
Alors la, laissez moi rire. Ce n'est pas en essayant de se faire passer pour meilleur que les autres qu'il arriverait à avoir ses faveurs. Jamais.
Mais soit, il dansa avec lui, puisque c'était ce qu'il voulait. Et il eut force de remarquer qu'en plus le jeune homme dansait réellement bien. Les personnes tout autour d'eux le regardaient avec envie ou crainte et le jeune homme ne put s'empecher de murmurer, plus pour lui que pour la personne en fasse de lui.
-Pourquoi gaspiller de l'argent quand vous pourriez passer la nuit avec n'importe laquelle de ces personnes ici … ?
Micky n'était pas connu pour être un prostitué particulièrement docile, et s'était sans aucun doute ce qui l'avait fait « connaître ». Maintenant on aimait qu'on résiste et qu'on proteste. Et cet homme la ne semblait pas faire exception, bien qu'il était un peu différent. Il voyait une lueur d'hésitation dans ses yeux que quelqu'un de moins observateur aurait forcément raté...Alors il sut que c'était un petit nouveau dans la « meute », sans aucun doute n'était t'il pas totalement à l'aise dans ce travail.
Ce qui n'allait pas l'empecher de passer à la casserole, il le savait parfaitement, mais si il pouvait en meme temps glaner quelques réponses à ses questions...Ca vaudrait le coup.
« Alors, Milky, tu fais quoi dans la vie ? À part ça... »
-Milky ??
Il se mordit la lèvre, conscient d'avoir parlé un peu trop fort. Mais ca l'avait surpris. Se sentait t'il déjà assez proche de lui pour l'appeler comme il le voulait. Il effaça son air choqué et un peu contrarié de son visage, pour répondre à la question qui lui avait été posée, avec un sourire docile mais assez ironique.
-Je suis peintre.
Ce qui était vrai. Bien qu'il n'aie encore été accepté nulle part à cause de sa maladie. Ils acceptaient des pianistes aveugles et sourds et non des peintres presque aveugles....Les préjugés avaient la vie dure, de toute évidence.
Il ne rendit pas la question au plus vieux.
« Tu veux quelque chose à boire ? »
-Huuum....pourquoi pas ?
Peut etre que ca l'aiderait à supporter ce qui n'allait pas tarder à arriver plus facilement. D'ailleurs, il ne manquait pas de faire remarquer qu'il faisait le tout à contrecœur.
Il ne fit qu'a peine attention à ce qu'il se passait avec le serveur jusqu'à ce que son compagnon lui offre un cocktail.
-Merci.
Il trempa simplement ses lèvres dans le liquide fruité. Et fut surpris de constater qu'il avait aussi du goût en matière de boissons. Micky n'ayant jamais aimé l'alcool pur, était content de constater que son choix était doux.
« Tu as faim Milky ? »
-Quelle charmante phrase à double sens. Non je n'ai pas faim, mais quelque chose me dit que je n'ai pas le choix, pas vrai ?
Et il avait touché en plein dans le mile ! Et lui qui avait crut pendant quelques secondes qu'il était un peu moins con ! Il lui sourit avec un air las.
-Vous préoccupez vous réellement de ce que je veux, Hyun Shik-shii ?
Il reprit une longue gorgée de sa boisson. Et dit.
-Pas besoin de vous forcer.
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| | Sujet: Re: you'll be mine for the night /HOT/ Lun 20 Aoû - 13:31 | |
| Je voulais danser, je voulais juste danser, rien de plus, à la base, mais... je n’avais pas le choix. Je me mordis la lèvre, il avait l’air surpris, mais comme je m’en doutais ça ne changeait pas grand-chose, il dansait et puis c’était tout, parce que je lui avais demandé, parce que j’allais payer pour passer la nuit avec lui, une nuit complète.
Il était aussi étonné parce que je dansais bien, parce que je préférais payer plutôt qu’aller draguer quelques midinettes, mais milky ne pouvait pas savoir pourquoi, il le saura plus tard, si le coeur m’en dit. Je me contentais de lui sourire, même si je n’en avais pas envie.
« Parce que c’est mieux comme ça... il vaut mieux, en fait »
Minimiser le nombre de victimes ? Parce que je n’avais pas envie de tomber sur n’importe qui, une seule erreur que j’avais commise me l’avait fait comprendre, je n’étais pas vraiment fait pour ce genre de soirée à moins de « guérir », mais ça n’était pas facile, alors j’avais trouvé une solution, beaucoup moins logique, mais efficace et... surtout qui n’ennuierait personne de plus... ça n’empêchait pas que l’on me regarde comme un monstre et... honnêtement je pensais l’être aussi.
Quand je lui demandais ce qu’il faisait il avait été surpris par le surnom et je souris cette fois-ci franchement, il était... mignon, en quelque sorte. Pour quelqu’un qui était sensé être un habitué, il avait du mal avec moi on dirait. Peintre, c’était un beau métier, j’y réfléchis un moment, c’était bien il avait une activité artistique qui me plaisait et qui lui permettait surement de s’évader.
« C’est très bien. J’espère que tu me montreras »
Un jour, peut-être... parce que vu la côte que j’avais avec lui, autant dire que je pouvais me gratter, il devait trouver ça plus que bizarre. Mais s’intéresser un minimum à la personne c’était... lui montrer qu’on le respectait un minimum non ? Enfin, je considérais que c’était le cas, même si je ne suis pas spécialiste en matière d’art, j’aimais quand même les belles choses et vu qu’il l’était, ses oeuvres devaient l’être aussi, je suppose... vu la longueur de ses doigts aussi.
Il avait ces cheveux noir ébène, c’était magnifique, ce regard fermé aurait pu me faire trembler de l’intérieur. Enfin, je proposais à boire et il accepta, petit sourire de ma part, j’étais plutôt content qu’il veuille bien de ce verre, puis je proposais à manger... c’était risqué et... je n’aurais pas du.
La mâchoire serrée ? Que dire... j’avais presque envie de lui en coller une, mais je me mettais à sa place aussi et je pouvais comprendre qu’il n’ait pas vraiment envie de me parler.
« Puisque tu insistes... »
Je le pris par la main, jetant presque son fric à la figure de l’autre maquereau, lui chuchotant à l’oreille que plus tard nous parlerions affaires. Je l’entrainais vers un hôtel, pas trop luxueux, mais assez coquet pour le genre de choses que nous allions faire. Il avait voulu jouer... mais je n’étais pas vraiment d’humeur, une fois la porte fermée, je le laissais s’installer, restant debout, bras croisés.
« Je peux comprendre que ça ne te plaise pas, mais aussi bête que ça puisse paraître, avant d’être comme ça j’étais quelqu’un de bien... tu crois peut-être que je force les gens, que je les frappe, mais ce n’est pas mon cas, tout le monde mérite un minimum de respect. »
Je me retournais un instant, allumant une cigarette, tirant la première taffe, recrachant la fumée puis...
« Tu crois peut-être que c’est facile pour tout le monde... mais moi je suis obligé... tu peux très bien te soucier seulement de toi, personne ne te le reprochera... mais je fais exactement pareil... et... pour en revenir à ce que tu disais tout à l’heure, je préfère mille fois choisir avec qui je vais passer la nuit en sachant que cette personne a déjà de l’expérience plutôt que de m’amuser avec une pauvre idiote qui risquerait de pleurer dans les jupes de sa meilleure amie... il y a trop d’alcool, trop de cachets... pour tomber sur quelqu’un de consentant, si tu vois ce que je veux dire »
Lui faisant face à présent, j’espérais ne pas m’être trop emporté, il serait bien trop fier, c’était idiot, un proxénète qui s’en voulait de faire son métier, ça existe les gentils proxénètes ? J’étais surement le seul. J'étais toujours aussi calme, mais mon visage trahissait le fait que j'étais contrarié.
Bientôt je sentis le feu bruler en moi, mais je devais me retenir, essayer de lutter, c’était mon combat chaque jour... essayer de m’arrêter, de me freiner, mais rien ne marchait. J’étais seul, personne ne pouvait comprendre et j’étais certain qu’il n’allait pas essayer de le faire, pourquoi se donnerait-il cette peine, vue comme il me regardait, j’étais juste un gars de plus...
« Tu peux penser ce que tu veux de toute façon... ce n’est pas moi qui t’en empêcherai... oh, et tu es la pour la nuit... ce soir, pourrait peut-être changer ta vie, tu pourrais travailler pour moi... autant que tu sois au courant »
Je défis ma cravate, soupirant, enlevant ma veste puis défaisant un à un mes boutons tout en l’observant. Est-ce qu’il allait dire quelque chose ? Est-ce qu’il allait faire quelque chose ? Aucune idée, pour une fois je ne m’en fichais pas, je voulais des réponses. |
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| | Sujet: Re: you'll be mine for the night /HOT/ Lun 20 Aoû - 20:52 | |
| « Parce que c’est mieux comme ça... il vaut mieux, en fait »
Le jeune homme ne chercha pas réellement à comprendre. Ca ne l'intéressait pas, les fantasmes de ces hommes. Lui croyait en l'amour pur et véritable et ne voyait pas ce que cela avait de plus intelligent d'aller payer des inconnus dont on ne savait qu'un pseudo ridicule pour évacuer leurs frustrations.
Mais il n'allait pas le dire, etre trop hargneux pourrait lui faire griller sa couverture. Il n'avait pas non plus perdu assez sa dignité pour se laisser faire comme une bonne petite poupée de chiffon.
« C’est très bien. J’espère que tu me montreras »
Cette réponse le troubla un moment autant que ce surnom qu'il lui avait donné, et chercha dans ses yeux la moindre once de moquerie. Il paraissait de toute évidence sincère. Peut etre qu'effectivement il était plus gentil que les autres. Il avait bien entendu parler de lui parmis les autres prostituées, et certaines rumeurs lui étaient venues...Apparemment, il n'avait qu'un père qu'il ne fréquentait plus. De toute évidence, c'était un bon combattant, mais avait choisi de devenir proxénète pour une raison totalement inconnue.
Une place chez lui était courue. Apparemment, il ne prenait pas de force des enfants à leurs parents, et traitait aussi bien que possible les filles et les garcons qu'il receuillait. Pas comme son propre patron, bien sur.
Ca ne suffisait bien sur pas pour le rendre plus agréable à ses yeux. Aussi « gentil » était il supposé etre, il faisait du trafic d'humains et c'était l'activité la plus abjecte qu'il soit.
D'ailleurs, il le lui fit bien comprendre, en lui signifiant qu'il n'allait pas mieux le considérer parce qu'il essayait de jouer les gentils avec lui alors qu'il ne voulait clairement qu'une chose, s'amuser avec lui et le jeter comme un objet ensuite. Parce que c'était ca l'avantage avec les gens comme eux n'est ce pas ? C'est bien que pouvoir prendre sans attache, et sans avoir aucune responsabilités ensuite si la fille tombait enceinte ou si la personne attrapait le sida.
« Puisque tu insistes... »
Il prit sans douceur son poignet et le jeune homme le suivit sans protester. Ils sortirent de la boite de nuit et marchant pendant quelques encablures, ils arrivèrent dans un love hôtel tout à fait normal à ses yeux. Il y avait eut pire, comme une ruelle près de poubelles....
Le voilà dans une chambre toute rose, peut être pour avoir la sensation d’être dans une ambiance romantique, mais d'ou il était il pouvait voir des restes de préservatifs sur le sol. Il finit par s'asseoir tranquillement sur le lit et fronça le nez quand le plus vieux commença à fumer, peu amène. Mais la encore, il n'avait aucun pouvoir.
« Je peux comprendre que ça ne te plaise pas, mais aussi bête que ça puisse paraître, avant d’être comme ça j’étais quelqu’un de bien... tu crois peut-être que je force les gens, que je les frappe, mais ce n’est pas mon cas, tout le monde mérite un minimum de respect. »
Le jeune homme ne réagit pas. Son regard restant perdu dans le vide, aussi immobile qu'une statue forgée par les doigts de Michel Ange, son artiste préféré.
« Tu crois peut-être que c’est facile pour tout le monde... mais moi je suis obligé... tu peux très bien te soucier seulement de toi, personne ne te le reprochera... mais je fais exactement pareil... et... pour en revenir à ce que tu disais tout à l’heure, je préfère mille fois choisir avec qui je vais passer la nuit en sachant que cette personne a déjà de l’expérience plutôt que de m’amuser avec une pauvre idiote qui risquerait de pleurer dans les jupes de sa meilleure amie... il y a trop d’alcool, trop de cachets... pour tomber sur quelqu’un de consentant, si tu vois ce que je veux dire »
Le jeune homme se leva alors et s'approcha de lui, arrivant à sa hauteur. Il le désivagea curieusement pendant quelques secondes.
-Croyez vous alors que les personnes comme nous n'ont pas de cœur ? Qu'elles ne pleurent pas après avoir étés souillés par des hommes que nous n'aimont pas ? Si vous ne voulez pas de personnes avec des sentiments, il y a des jouets très efficaces pour cela.
Pas de dégout sur son visage mais de l'incompréhension. Il se fichait bien de se faire frapper, ou insulter. Il préférait encore cela à commencer à éprouver de l'affection ou meme de la pitié pour son client.
« Tu peux penser ce que tu veux de toute façon... ce n’est pas moi qui t’en empêcherai... oh, et tu es la pour la nuit... ce soir, pourrait peut-être changer ta vie, tu pourrais travailler pour moi... autant que tu sois au courant »
Le jeune homme ne répondit pas. Pour qui il pouvait travailler lui importait peu. Il s'en fichait. Au contraire, ca ne changerait pas sa vie. Il avait autre chose, il n'était pas dépendant. Il avait quelqu'un qu'il aimait et pour qui il voulait etre fort.
-J'aimerais vous poser une question. Si vous etes si différent des autres.
Il attendit son autorisation, et il prit le fait qu'il soit entrain de se déshabiller sans rien dire pour un oui.
-Vous rappelez vous du nom de ceux et celles qui défilent dans votre lit ?
Il tomba gracieusement à genou devant lui et défit d'un seul mouvement habile de ses longs doigts la braguette du plus vieux.
-Est ce que vous vous rappelez de la couleur de ses yeux et du son de sa voix ?
Il déposa doucement ses lèvres sur le creu de sa hanche.
-Ce qu'ils aimaient ?
Il leva discrètement les yeux vers lui.
-Si ils ont pleuré … ? |
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| | Sujet: Re: you'll be mine for the night /HOT/ Lun 20 Aoû - 21:22 | |
| Une fois dans la chambre, à fumée ma cigarette, je lui expliquais mon point de vue, mais... il se défendait bien, peut-être qu’il ne comprenait pas ? Pourquoi est-ce que je voudrais traiter tout le monde avec un minimum de respect si c’est pour faire ce métier... oui, forcément il y a des victimes, mais à mon actif j’en ai fait beaucoup moins que les autres, qui me lancera la première pierre ? Je ne suis qu’un pauvre humain... qui essaye de survivre à ses problèmes.
« Oh... ne m’en parle pas... je sais très bien que ça fait mal, je sais même que la pauvre idiote mériterait d’être à la place de certaines filles ici, mais je n’y peux rien si ce n’est me montrer le plus doux possible, je n’ai jamais demandé à faire ça, je n’ai pas pu refuser... je suis moi aussi une victime... et pas seulement de ce système de merde, mais je suis mon propre assassin... alors ne me dis pas, tu n’as pas le droit de me dire ce qui est mieux, je n’ai pas le choix, je te l’ai déjà dit et je n’ai jamais pu forcer la main à quelqu’un, tu crois peut-être que je suis un violeur, que je prends des mineurs et que je les teste pour ensuite les refiler à d’autres et en faire des prostituées ? Désolé de te décevoir, je préfère lui faire la peur de sa vie jusqu’à ce qu’elle s’en pisse dessus plutôt qu’elle finisse là-dedans... »
Je finissais ma clope, tranquillement puis reprit la parole, un besoin de me justifier... et à ma plus grande surprise il s’était mis à genou en poursuivant son questionnaire, il avait plus de langue que je ne le croyais... si seulement il pouvait l’employer à autre chose qu’à essayer de me détruire moralement... j’étais déjà bien assez perturbé comme ça et je le fus encore plus quand je sentis sa bouche près de mon boxer. Je me mordis la lèvre, essayant de recouvrer une respiration plus calme, passant ma main dans ses cheveux pour les lui les tenir, sans lui faire mal, je voulais juste qu’il arrête ce petit jeu.
« Pas tous... mais j’ai une très bonne mémoire visuelle et je ne les revois plus jamais... parce que je ne ferais de mal à quelqu’un qu’une seule fois... de cette façon je veux dire. Mais quelques prénoms arrivent à se mettre sur ces visages... à quoi ça pourrait bien te servir de savoir ? Ces personnes-là m’ont donné leurs vrais noms et je ne les oublierais jamais, toi, tu m’as donné un vulgaire pseudo, même si je voulais t’aider qu’est-ce qui me fait dire que tu voudrais l’être... tu me regardes avec ces yeux-là... tu m’énerves »
Je me jetais sur le lit sans même un regard, soufflant un coup, une main derrière la tête, près à rallumer mon poison. Est-ce que j’étais d’humeur à le faire ? Non. Mais mon corps en avait besoin et j’en tremblais presque... pourtant, je luttais... j’essayais du mieux que je pouvais. En y repensant, je pouvais m’estimer heureux, même si j’étais malade, apparemment, moi je n’avais aucune maladie, une chance ? Ou une malédiction ? Les gens comme moi, on aimerait les voir crever... sans pour autant connaitre leurs histoires à eux aussi. Les gens comme moi, il n’y en a pas beaucoup, je me suis retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment et... j’ai suivi les traces de mon frère... en voyant qu’il gagnait pas mal d’argent, je n’aurais pas du...
« Je te l’ai dit, ça aussi, n’est-ce pas ? Ne me provoque pas, je ne t’ai encore rien fait... sais-tu combien c’est difficile d’avoir ce dégout pour soi-même... et de ne rien pouvoir y faire ? D’avoir envie à tout moment de la journée de faire quelque chose au point de faire des crises si tu ne l’obtiens pas ? De n’avoir aucun contrôle sur cette envie... au point qu’une fois que tu l’as laissé t’emporter, elle te dévore tellement que tu as envie de te tirer une balle ? Si je ne le fais pas... crois-moi, j’en ai eu envie à plusieurs reprise... c’est parce que j’essaye de m’en sortir... et j’essaye d’aider comme je peux... alors ne me reproche pas, surtout pas d’essayer de changer, tu ne sais rien de moi, je doute que tu veux en apprendre plus... et je ne t’en dirais pas plus de toute façon... alors, ne me juge pas »
Cette situation aussi pesante était elle m’excitait sans que je le veuille, comme si j’étais détraqué. Son visage ne m’aidait pas du tout, tellement beau, tellement indifférent que j’en étais surpris, il n’était pas comme les autres et un instant je m’attendais à voir débarquer une brigade pour me mettre derrière les barreaux. Au lieu de ça, je glissais la main contre mon boxer, tentant désespérément d’échapper à ce brasier qui bouillait en moi... m’ordonnant presque de lui sauter dessus. J’essayer... d’évacuer, sans avoir à le toucher. Et... j’espérais qu’il comprenne et qu’il ne soit pas idiot, qu’il profite d’être là toute la nuit, pour avoir... un peu de répit. C’était con... mais je n’avais jamais parlé autant avec quelqu’un jusque-là mon sourire et mes mots avaient suffi, mais... avec lui, je n’avais même plus envie de jouer le jeu, pourquoi sourire alors que je lui disais à quel point j’étais triste ? |
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| | Sujet: Re: you'll be mine for the night /HOT/ Lun 20 Aoû - 22:50 | |
| « Oh... ne m’en parle pas... je sais très bien que ça fait mal, je sais même que la pauvre idiote mériterait d’être à la place de certaines filles ici, mais je n’y peux rien si ce n’est me montrer le plus doux possible, je n’ai jamais demandé à faire ça, je n’ai pas pu refuser... je suis moi aussi une victime... et pas seulement de ce système de merde, mais je suis mon propre assassin... alors ne me dis pas, tu n’as pas le droit de me dire ce qui est mieux, je n’ai pas le choix, je te l’ai déjà dit et je n’ai jamais pu forcer la main à quelqu’un, tu crois peut-être que je suis un violeur, que je prends des mineurs et que je les teste pour ensuite les refiler à d’autres et en faire des prostituées ? Désolé de te décevoir, je préfère lui faire la peur de sa vie jusqu’à ce qu’elle s’en pisse dessus plutôt qu’elle finisse là-dedans... »
-Je ne pense pas que vous etes un violeur.
Et le jeune homme était sincère, malgré que ca surprenne le plus vieux. Bien qu'il aie l'air totalement absent et déconnecté de la réalité, le jeune homme savait cerner les gens comme si il les lisaient dans un livre ouvert. Et cet homme n'était pas un violeur. Ce n'était pas non plus un tueur, ni un psychopathe...Il aurait pu etre un jeune homme normal comme le jeune homme aurait pu etre peintre si un malheureux accident ne lui avait pas tout enlevé du jour au lendemain.
-Mais vous etes sans aucun doute un lache.
Il détourna les yeux et se mit alors à genoux, lui enlevant son pantalon. Encore une chose pour lui prouver qu'il n'était pas comme les autres, il parlait énormément. En général, ils n'aimaient pas s'attarder sur des petits détails et aimaient une chose. Vite fait, bien fait, leur devise. « Pas tous... mais j’ai une très bonne mémoire visuelle et je ne les revois plus jamais... parce que je ne ferais de mal à quelqu’un qu’une seule fois... de cette façon je veux dire. Mais quelques prénoms arrivent à se mettre sur ces visages... à quoi ça pourrait bien te servir de savoir ? Ces personnes-là m’ont donné leurs vrais noms et je ne les oublierais jamais, toi, tu m’as donné un vulgaire pseudo, même si je voulais t’aider qu’est-ce qui me fait dire que tu voudrais l’être... tu me regardes avec ces yeux-là... tu m’énerves » Le jeune homme ne cessa pour autant pas de le regarder. Un peu parce qu'il lui tenait la tete en arrière, mais aussi parce qu'il commencait …. Il commencait mine de rien à le croire.
Le plus vieux alla s'allonger su r le lit et le jeune homme retira sa veste, déboutonna le début de son haut avant d’ébouriffer quelque peu ses épais cheveux noirs. Il s'assit alors près de lui, ne le touchant pas et faisant aussi à peine attention à lui tout en l'écoutant attentivement. En le voyant allumer une cigarette, il ne put s'empecher de dire :
-Vous ne devriez pas faire ca, c'est mauvais.
Il fit la moue et observa la pendule sur le mur...Une nuit entière hein ? Il s'allongea alors à coté du plus vieux les bras posés derrière sa tete.
« Je te l’ai dit, ça aussi, n’est-ce pas ? Ne me provoque pas, je ne t’ai encore rien fait... sais-tu combien c’est difficile d’avoir ce dégout pour soi-même... et de ne rien pouvoir y faire ? D’avoir envie à tout moment de la journée de faire quelque chose au point de faire des crises si tu ne l’obtiens pas ? De n’avoir aucun contrôle sur cette envie... au point qu’une fois que tu l’as laissé t’emporter, elle te dévore tellement que tu as envie de te tirer une balle ? Si je ne le fais pas... crois-moi, j’en ai eu envie à plusieurs reprise... c’est parce que j’essaye de m’en sortir... et j’essaye d’aider comme je peux... alors ne me reproche pas, surtout pas d’essayer de changer, tu ne sais rien de moi, je doute que tu veux en apprendre plus... et je ne t’en dirais pas plus de toute façon... alors, ne me juge pas »
Le jeune homme ne trouva rien à dire à cela, parce qu'il pouvait voir dans les yeux du jeune homme qu'il ne bluffait pas. Il ne comprenait pas ce qu'il voulait dire par la, mais savait qu'il souffrait. Il souffrait au plus profond de lui meme et le jeune homme y trouva un écho dans son cœur. Pendant quelques secondes, son expression s'adoucit alors qu'il le regardait.
-Alors vous etes réellement différent....
Il se retourna, s'allongeant sur le ventre pour le regarder et du bout des doigts, frola une cicatrice en dessous de son œil. Il était beau, assez pour devenir une vrai œuvre d'art.
-Alors pourquoi je suis la ? Pourquoi moi ?
Il laissa de nouveau ses doigts fins sur son visage, sentant les traits sur son visage se détendre lentement.
Il avait l'air marqué par la vie et soudainement, il eut envie de savoir pourquoi tout ca, pourquoi lui aussi était là et pourquoi est ce qu'il devait y avoir des victimes de tous les cotés sous les ordres de personnes sans cœur. -Au final, ca se terminera comme ca, pas vrai ? Différent ou non. Il le regarda sérieusement , jouant légèrement avec ses doigts. |
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| | Sujet: Re: you'll be mine for the night /HOT/ Lun 20 Aoû - 23:28 | |
| Il reconnaissait que je n’étais pas mauvais au point de forcer quelqu’un, c’était déjà ça et je me sentais déjà bien mieux, mais la suite ne me plut pas vraiment et je ne pus m’empêcher de rire, enfin... de pouffer. Qu’est-ce qu’il savait du monde des souteneurs ? Il était en dessous, c’était vrai, mais il n’avait pas idée de la pression sur nos épaules, je ne dis pas que nous sommes tous pareils, mais les 2 sur milles qui ne veulent catégoriquement pas faire partie du trafic ont intérêt à se tenir à carreau au risque de finir dans la moitié qui crève, buté par le grand patron. Mais je ne vois pas l’utilité qu’il sache.
« Je ne t’en dirais pas plus va, pense ce que tu veux, je suis peut-être lâche, mais j’ai mes raisons dans ce cas »
Voilà qu’il se baisse, mais je refuse qu’il fasse ça, même si j’en avais envie, pourquoi ? Il ne voulait même pas, il n’y avait dans ses yeux aucune envie, ni dans sa voix, alors pourquoi ? Il était con où quoi ? Je venais de lui dire qu’il n’était pas obligé, en gros, et lui il fonçait dans le temps avec ce visage n’exprimant aucun sentiment, rien aucune émotion... vraiment c’était se foutre de ma gueule. Mais je lui répondais quand même puis j’allais m’allonger pour exprimer ensuite cette peur, celle maladie, cette chose qui me rongeait, qui me forçait souvent... très souvent. Mais il ne devait pas comprendre, puis, pourquoi lui dire concrètement ce qu’il en est ? Ça ne l’amusera que plus, j’avais l’air bête à lui parler autant, je ne le connaissais même pas, mais il était le seul qui avait posé les bonnes questions en même temps.
Puis sa main sur mon visage alors qu’il s’inquiète pour ma santé, laissez-moi rire... c’était de plus en plus bizarre, je me demandais s’il n’était pas flic celui-là... ouais... vraiment. J’allais devoir m’en méfier encore plus. Même si concrètement, il n’avait pas assez de preuve pour m’inculper... et mieux, je ne l’avais pas forcé.
« Merci »
Je lui disais ça, comme ça, parce que j’étais différent apparemment. Je prenais ça comme un compliment, le laissant poursuivre son expédition avant qu’il ne s’arrête. Je recrachais la fumée, l’observant monter jusqu’au lustre avant de tourner la tête. Il était en train de me demander si on allait poursuivre ? Oui... il avait des raisons de penser ça, pourquoi il était là après tout... pourquoi, c’est vrai.
« Parce que tu me plais, pas d’autres raisons. Puis, tu réponds... quitte à t’en prendre une... ‘fin, c’est pas moi qui le ferais, on te traite comme de la merde, pourquoi t’aurais pas le droit de faire pareil, sont ridicules... »
Je laissais en suspens son autre question, souriant, en finissant ma mort en bâton, avant de poser mon avant-bras sur mes yeux, je n’avais pas envie de croiser son regard... parce qu’il était vraiment beau, insaisissable, délicieux... c’était impossible que je lui résiste s’il me cherchait comme ça... et si en plus je ne mettais pas un minimum du mien pour ça.
« Je ne te forcerais pas, alors dort, lis quelque chose, commande à manger, à boire, ce que tu veux du moment que tu restes dans cette chambre, mais s’il te plait... ne me provoques pas, c’est tout ce que je te demande. »
Je me mordis la lèvre, tourmenté par les spasmes qui commençaient à me prendre, posant mon bras livre de l’autre côté de mes côtes, espérant calmer la douleur morale que je ressentais, une douleur... qui en était presque physique tant je désirais, quoi au juste ? Je voulais le faire... mais ce n’était pas moi, ni mon humeur, c’était mon corps qui le voulait... et je luttais de toute mes forces pour ne pas y penser.
« Dis, Milky, tu as déjà ressenti ça ? Croire que tu as faim au point de vouloir manger à longueur de journée toute sorte de gâteau alors que tu en es dégouté ? »
Pourquoi lui avouer mon problème quand je pouvais essayer de le comprendre sans qu’il ne le sache, encore qu’il était loin d’être idiot au point de penser qu’il s’agissait réellement de gâteau, je ne savais pas en fait si je lui avais vraiment donné tous les éléments pour me comprendre, pour... comprendre cette tare, mais... j’en avais parlé au moins à une personne, une seule, les autres pouvaient penser que je n’étais qu’un obsédé sexuel, moi je savais bien que non, la preuve...
J’étais silencieux, poussant parfois quelque grognement, toussant aussi, puis bien sur, soupirant... j’en avais tellement marre de ça... une larme roula le long de ma tempe, larme qu’il ne verrait surement pas, car je faisais en sorte que ça soit le cas. J’étais déjà bien assez faible de lui parler, d’être aussi détaché de tout... d’être dans mon monde et de l’y entrainer... alors, lui montrer mes faiblesses, non, il ne devait pas, il n’était qu’un client de plus... un corps de plus que je voulais refuser... qui ne m’aimait pas... un corps que je voulais vraiment, de tout mon être... et sans doute le seul que je n’aurais pas, parce qu’il ne veut pas... alors que moi, coeur et corps étaient d’accord pour une fois... mais l’un s’emportait bien trop facilement par rapport à l’autre... quant à savoir lequel, je n’ai pas encore décidé. |
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| | Sujet: Re: you'll be mine for the night /HOT/ Mar 21 Aoû - 2:51 | |
| C'était vrai. Il savait que dans le milieu des mafieux, le trois quarts des personnes enrôlées préféreraient largement faire autre chose, n'avaient aucun goût pour l'alcool, la drogue et la mort...Seulement le jeune homme ne comprenait pas pourquoi il devrait les prendre en pitié, eux. Après tout, une foule de personnes s'étaient sacrifiées pour une cause qu'ils jugeaient juste, donnant leur vie, subissant souvent les pires tortures....simplement pour protéger les autres...Alors le jeune homme ne pouvait pas pleurer sur le sort de personnes qui n'essayaient même pas, trop effrayés qu'ils étaient des conséquences.
Il ne peut pas non plus nier que le jeune homme en face de lui l'intrigue, et qu'il le trouve bien plus agréable et doux que certaines ordures de son espèce....Pouvait on aller jusqu'à dire qu'il était quelqu'un de bien ? Il allait encore devoir le lui prouver....
Alors, une question lui venait en tete. Puisque le plus vieux refusait par deux fois ce qu'ils devaient normalement faire, alors pourquoi est ce qu'il l'avait emmené ici ? Est ce qu'il se prétendait intouchable alors qu'a la fin, il ferait exactement ce pourquoi on venait normalement ici ?
« Parce que tu me plais, pas d’autres raisons. Puis, tu réponds... quitte à t’en prendre une... ‘fin, c’est pas moi qui le ferais, on te traite comme de la merde, pourquoi t’aurais pas le droit de faire pareil, sont ridicules... »
Alors, chose incroyable, un sourire sincère naquit sur les lèvres du jeune homme. Bref et doux comme une brise un jour de canicule mais bel et bien la.
-C'est drôle, je pensais justement ça aussi.
Le pire était que Micky ne faisait rien pour provoquer le plus vieux...La dernière chose qu'il voulait, c'était ca, et pourtant, le maquereau semblait éviter son regard comme une adolescente devant le kingka de l'école...C'était un peu étrange et déroutant, mais il ne trouvait pas cela désagréable, tout comme sa facon de lui parler d'égal à égal.
« Je ne te forcerais pas, alors dort, lis quelque chose, commande à manger, à boire, ce que tu veux du moment que tu restes dans cette chambre, mais s’il te plait... ne me provoques pas, c’est tout ce que je te demande. »
-Je ne comprends pas vraiment comme est ce que vous raisonnez, Mr Bang.
Pourtant, il ne se fit pas prier. Il ne fit rien d’extravagant non mais il se leva pour se mettre à l'aise, et se recoucha dans son lit, aux cotés du jeune homme, Celui ci était plus confortable, mais il trouva les mégots de cigarettes et des préservatifs sous son oreiller et les poussa avec une moue dégoûtée...
« Dis, Milky, tu as déjà ressenti ça ? Croire que tu as faim au point de vouloir manger à longueur de journée toute sorte de gâteau alors que tu en es dégouté ? »
Le jeune homme releva la tête vers lui, un air dubitatif sur le visage...Pourquoi lui demander cela ? C'était franchement bizarre.
L'observant droit dans les yeux, le jeune homme finit par ouvrir doucement la bouche, cherchant quoi répondre.
-Je ne suis pas sur de quoi répondre...Mais j'imagine que non....
Il n'était pas sur que sa situation avec l'art soit exactement comme celle ci, bien qu'elle pouvait y ressembler, d'une certaine facon. Il avait envie à longueur de journée de dessiner. C'était plus fort que lui. Comme si la beauté ou l'aspect dramatique d'un instant pouvait etre capturé...
Il s'était toujours dit que la beauté était tellement rare, dans ce monde dans lequels ils vivaient, qu'il voudrait en laisser une trace de chaque dans l’éternité et jusqu'ici, tout était bien parti...
Jusqu'a ce qu'il devienne aussi inutile qu'un pianiste qui a perdu les bras...Il y avait bien d'autres façons de réaliser notre rêve mais personne ne voulait croire en nous et nous en donner les moyens...
Le jeune homme releva les yeux vers lui, et vit, vive et discrète, une larme glisser le long de la joue du plus vieux...Sentant son cœur se serrer d'une façon particulièrement étrange, il éprouva le besoin de cueillir cette larme du bout de son doigt, l'effacer et lui sourit avec douceur...
-On dirait que meme vous, vous pleurez....
Il posa à nouveau ses yeux dorés sur lui, soupirant doucement avant de se rallonger, se blotissant simplement dans ses bras sans faire aucun geste déplacé....mais c'était plus fort que lui...Il n'arrivait tout simplement à voir quelqu'un de malheureux.
Prenant le bras du jeune homme, il le ramena sur lui.
-Je ne suis peut etre pas le meilleur confident qui soit...je ne comprendrais peut etre pas, mais si vous voulez parler, je peux au moins promettre de ne pas juger, cette fois ci.
Il s'installa plus confortablement dans ses bras, soupirant doucement. Jouer les couples ou simplement faire autre chose, comme si il avait été chez lui était bien plus facile qu'il ne l'aurait pensé... |
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| | Sujet: Re: you'll be mine for the night /HOT/ Mar 21 Aoû - 18:18 | |
| Je pouvais comprendre qu’il ne veuille pas faire l’effort de se mettre de l’autre côté, mais en même temps c’était frustrant. Il n’y avait pas seulement la peur de se faire tuer, mais de voir tous ces gens qui attendent, qui étaient sous tes ordres, couler, se retrouver sous d’autres patrons moins gentils... enfin, tout un bordel auquel je n’avais pas vraiment envie de penser maintenant. Je le voyais sourire en entendant ma réponse à ce « pourquoi » et je souris moi aussi, voulant jouer au plus malin, de toute façon je lui avais déjà dit que je ne l’embêterais pas s’il ne me cherchait pas et puisqu’il s’était calmé je pouvais me permettre quelques blagues... enfin, j’espère.
« À propos de tes droits ? Ou bien je te plais ? »
Je souris, avant de me rappeler ma dépendance, détournant mon regard pour ne pas trop me tenter, même si je disais qu’il ne devait pas me chercher, il y avait aussi ce feu en moi... qui interprétait mal le moindre geste, je détestais ça. Mah, au moins il pouvait se rassurer, puis je lui dis de faire ce qu’il voulait de toute façon, alors il n’y avait pas mieux. Restait à voir si je n’allais pas partir dans la salle de bain en courant pour essayer de me satisfaire moi même... c’était presque chiant, surtout que ça ne ferait que calmer la chose, pas la satisfaire... et c’était d’autant plus dégradant.
Je jetais un oeil, comme ça, voir ce qu’il comptait faire et me retenait de rire... monsieur devait être habitué à bien pire et pourtant il faisait des manières. D’un bras, je dégageais le tout, il y avait même des seringues, c’était... dégueulasse. Enfin, je ne le faisais pas à main nue, passant ma main sous le drap. Les coussins avaient été lavés, je pense... non en fait, j’en étais sur, sinon je n’aurais pas collé ma tête dessus. Par précaution je la levais, vérifiant qu’il n’y avait rien dans mes cheveux, non, c’était bon.
Pris par quelques spasmes, je me mordis la lèvre, essayant de ne pas regarder, de ne penser à rien de ce genre, j’essayais de toutes mes forces et fini par poser une question. Évidemment il ne savait pas de quoi je parlais et il n’avait jamais ressenti ça, alors il ne pouvait pas comprendre. Je laissais une larme rouler le long de ma joue et... il l’avait recueilli. Il s’était mis là, contre moi, tentation très forte. Puis il essayait de comprendre, c’était déjà ça, pourtant je ne voulais pas lui faire de mal, je ne voulais pas qu’il me voie dans cet état... et je le repoussais doucement, avec autant de délicatesse que possible.
« Tu ne l’as jamais ressenti alors tu ne pourras pas comprendre. Et si je te le disais, je serais bien stupide... aussi bien parce que tu ne me croirais pas que parce que c’est stupide de se sentir comme ça. Tu sais ce qu’est une addiction ? Comme le drogué est en manque quand il n’a rien sous la main... moi... je... »
Non, je ne devais pas lui révéler ça, et s’il en jouait après ? Pourquoi lui faire confiance, jusqu’ici nous avions parlé, il s’était montré violent et quand je m’étais montré un minimum humain... il était aussi doux qu’un agneau, c’était presque à croire qu’il avait une double facette... comme tout le monde oui, mais dans ce milieu il faut savoir s’en méfier.
« Oublie ça... tu n’es pas fatigué ? Tu devrais profiter de ta nuit, non ? »
Et quand je disais nuit, je disais jusqu’à ce que je le veuille, jusqu’à ce que je me réveille... parce que tous les autres le savaient, quand c’était une nuit, chez moi, c’était généralement plus. Ce n’était donc pas cendrillon, à moins qu’il ne veuille me faire faux bon.
J’étais debout à faire les cent pas, à me passer la main dans la nuque, essayant de me détendre pour ne pas le laisser prendre le contrôle. Pour une fois, je luttais de toutes mes forces au point de m’en rendre presque malade, c’était... comme si mon estomac était vide, comme si j’allais vomir ma bile, comme si... je n’allais pas tenir le coup sans me jeter dessus, mais tous ces efforts seraient en vain ? Non, c’était interdit avec la volonté que j’avais, puis... j’apprenais vite, mais ça... je n’avais jamais réussi à avoir le dessus. Ce serait bien une première...
« Ah... ça me rend fou. Avoir une conscience... ce n’est pas facile... »
Je disais ça plus pour moi que pour lui faire la conversation, essayant d’être discret à regarder par la fenêtre, à enlever finalement ma chemise qui me tenait trop chaud, à desserrer ma ceinture, mais, je ne ferais rien, je devais m’en convaincre. J’étais calme et à peine souriant, tournant comme un lion en cage dans la pièce, tirant les volets pour qu’on ne nous espionne pas... de toute façon tout le monde savait, alors pas besoin de les laisser se rincer l’oeil ou... de ternir ma réputation, c’était tout un art de se faire passer pour un boulet... pour un connard, bien plus difficile pour quelqu’un qui ne l’a jamais été.
« Dis, Milky, simple curiosité, qu’est-ce que tu sais faire le mieux, en peinture j’veux dire ? » |
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| | Sujet: Re: you'll be mine for the night /HOT/ Mar 21 Aoû - 19:48 | |
| « À propos de tes droits ? Ou bien je te plais ? »
Il était plus intelligent que les autres de toute évidence et beaucoup moins répugnant...Donc oui, on pouvait dire qu'il lui plaisait un minimum...Pas au point qu'il aie envie de faire une partie de jambes en l'air, mais au point de penser qu'il aurait pu etre amis avec lui dans une autre situation. Une autre situation. Si il n'avait pas été Hyun Shik et si il n'avait pas été Micky. Il soupira doucement. La vie était tellement mal faite.
-Des deux, qui sait ?
Il lui décocha un petit sourire malin.
Puis, à sa réponse, décida que si il devait passer la nuit ici sans rien faire, alors autant se mettre à l'aise...Il ne comprenait toujours pas ce que pouvait lui apporter sa présence...Si il voulait de l'affection, il s'était tourné vers la mauvaise personne...alors quoi ? Le simple plaisir de le « posséder » ? Il n'avait pas l'air d'etre ce genre de personnes non plus. Il était réellement une égnime à lui tout seul...Ca lui donnait encore plus envie de le dessiner... Peut etre que c'était ca qu'il devrait faire pour passer le temps...
Le jeune homme lui proposa simplement de l'écouter, si il avait envie de parler...C'est vrai qu'il n'était sûrement pas la bonne personne....peut être ne comprendrait t'il pas après tout...Mais il était une bonne épaule sur laquelle pleurer, et surtout ne divulguait jamais à personne ce qu'on lui confiait. C'était sa devise. Parce que sa propre vie avait été détruite par des personnes qui ne savaient pas garder un secret.
« Tu ne l’as jamais ressenti alors tu ne pourras pas comprendre. Et si je te le disais, je serais bien stupide... aussi bien parce que tu ne me croirais pas que parce que c’est stupide de se sentir comme ça. Tu sais ce qu’est une addiction ? Comme le drogué est en manque quand il n’a rien sous la main... moi... je... »
-Pour ca, je peux vous comprendre....Je connais la meme chose.
Son visage s'était de nouveau fait sérieux et sombre, et il le dévisageait. Soit ce qu'il gardait en lui était réellement très sérieux, soit il le prenait pour un idiot doublé d'un gamin. Ce qu'il n'était pas, de toute évidence. Il fallait énormément de force mentale pour être un infiltré.
« Oublie ça... tu n’es pas fatigué ? Tu devrais profiter de ta nuit, non ? »
-Je n'ai pas sommeil...
Murmura t'il en faisant la moue. Le jeune homme se leva brusquement et frôla le plus vieux avant de se diriger vers un petit meuble d'apparence délicate avec trois ou quatre tiroirs qu'il ouvrit rapidement. Il fouilla à l'intérieur. Pas grand chose sinon des éléments semblables à ceux qu'il avait trouvé sous son oreiller. Mais dans le dernier tiroir, il tomba sur un calepin et un crayon de papier.
Il les sortit de la et vint s'asseoir sur le lit, se mettant à l'aise et fixant son regard sur le jeune homme pour pouvoir le dessiner.
Il était réellement beau...Tout son être était harmonieux...La peau délicate qui lui donnait envie de la toucher, la courbe de ses cils et ses cheveux qui avaient l'air réellement doux.
-De quelle couleur sont vos yeux ? Demanda t'il en plissant les yeux pour mieux le voir, souffrant de l'obscurité...
Le jeune homme le laissa faire les cent pas sans rien dire, l'observant... Quel pouvait etre la douleur qui lui tiraillait les entrailles au point que son expression de douleur soit déchirante ? C'était un homme qui semblait porter de lourds secrets en lui.
Il pouvait le voir autrement alors que son visage prenait forme sur le papier à force de coups de crayons habiles, prendre un regard plus neutres sur ses actions et sur ce qu'il était....Dessiner lui faisait changer de personnalité, devenir le Baek Jung Min que nombre ne connaissaient pas et ne se doutaient meme pas de sa présence.
« Ah... ça me rend fou. Avoir une conscience... ce n’est pas facile... »
-Surtout pour quelqu'un qui fait un travail aussi ingrat que le notre, murmura le jeune homme alors que cette fois ci, il baissait les yeux vers son dessin.
Il finissait les dernières touches à son croquis, et bien que ce n'était pas une œuvre d'art, il était heureux d'avoir pu capturer chacun de ses traits, leurs finesses mélées à la dureté masculine qui leur était propre.
Quelques secondes plus tard, le plus vieux reprit de nouveau la parole, apparemment désireux de changer l'ambiance.
« Dis, Milky, simple curiosité, qu’est-ce que tu sais faire le mieux, en peinture j’veux dire ? »
-Il y a une chose qu'un artiste ne peux pas faire, c'est se juger lui meme...Mais j'aime peindre les choses que j'aime ou dont je veux me rappeler.
Il retourna le dessin, lui montrant ce qu'il était à travers ses yeux d'artistes.
-Ce n'est pas grand chose. Mais bon...
Il posa délicatement le dessin sur la table de nuit et observa le jeune homme de ses grands yeux noirs.
-Ne soyez pas si hésitant, je suis venu pour vous aider, pas vrai ? |
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| | Sujet: Re: you'll be mine for the night /HOT/ Mar 21 Aoû - 20:39 | |
| J’aimais, vraiment, il était vraiment très franc alors, ça ne pouvait que me plaire davantage, c’était peut-être ça le problème aussi, ce n’était pas vraiment réciproque et certainement pas au point de vouloir le faire, de vouloir... se laisser faire. Enfin, je changeais de sujet et... on en était venu à parler de moi, de mon problème, mais je ne voulais pas trop lui dire ce que c’était, j’avais honte d’une certaine façon.
Pourtant il avait l’air de comprendre, mais ce n’était pas le moment, je pense qu’il était assez intelligent, mais que justement, c’était une raison pour ne pas lui faire confiance, on ne sait jamais comme on dit... dans le métier. Je le vis fouiller quelque chose, mettant mes mains quelque part... vraiment je me demandais comment il faisaient dans cet hôtel, j’aurais fait un bordel pas possible si l’argent était un souci, mais pour le peu que je faisais généralement dedans, ça suffisait. Il était en train de dessiner alors que je devenais fou... j’avais de moins en moins le contrôle, je tremblais, je me grattais la nuque nerveusement et pourtant je ne l’avais pas encore touché, bon signe ? Peut-être, je ne suis plus très lucide pour pouvoir le dire.
« Hein ? Ah... noisette, mais... est-ce que ça va vraiment servir ? »
En fait il avait peut-être voulu me dire à sa façon... qu’il était en train de me dessiner et je m’arrêtais donc de bouger pour le laisser faire enfin, freinant surtout mes pas pour qu’il puisse le faire. Je disais que je devenais fou et qu’avoir une conscience... c’était difficile, eh oui, pour lui aussi, mais ce n’était pas ce que je voulais dire.
« Je disais plus ça... dans le sens où ça n’est pas compliqué chez les animaux, je ne vois pas pourquoi chez nous ça l’est autant, on est tous cons au final... ‘fin, ne le prend pas spécialement pour toi, l’être humain à la base... »
Je me mordis la lèvre, essayant de bouger un peu, puis finalement il avait répondu à ma question en me montrant son dessin. Il m’aime ou il veut se rappeler ? J’étais tenté de demander, mais je préférais ne pas lui demander. Je m’approchais pour regarder, les deux lampes sur les tables de chevet étaient allumées et la lumière qu’il y avait me permettait de voir les détails qu’il avait si bien cerné, j’en restais bête, le sourcil relevé, ne sachant pas quoi dire. Puis finalement c’est lui qui a brisé le silence en me disant qu’il était là pour m’aider... ‘fin, il avait peut-être pas tort au final, j’avais pas besoin d’être ménagé, juste qu’on me donne une position objective... sur ce que j’étais, sur mes problèmes. Je m’asseyais au bout du lit.
« Tu dessines vraiment bien, tu n’as jamais voulu en vivre ? Plutôt que de faire ça... essayer de sortir du réseau ? »
Une question bête qui trahissait sans doute mon envie qu’il s’en aille, qu’il sorte de là avant d’être vraiment pris, de se faire un nom, de peut-être même se faire violer par un pauvre con bien après sa carrière... par souvenir de son pseudo... le monde de la mafia était impitoyable et à moins de régler ses dettes... et de tout mettre en ordre, et de jurer par le sang de ne jamais la trahir même après, on n’est jamais sur d’être en sécurité.
Je soupirais, regardant mes chaussures que je retirais lentement. Puis à quoi bon lui cacher si ce n’était pas moi qui lui disait réellement, on allait balancer que j’étais un pervers que je faisais ça autant de fois que possible, juste parce que j’en avais envie alors que c’était faux. J’étais prisonnier de mon propre corps.
« Avant de te dire vraiment ce que j’ai, je précise, quand même, que je ne suis pas un pervers... c’est pas mon genre, je n’étais pas comme ça... je suis devenu comme ça... je ne sais même pas pourquoi. Je ne veux pas... continuer d’être ça. »
J’étais presque à deux doigts de prendre une nouvelle cigarette, mais je souris, je pouffais de rire, regardant les rideaux qui bougeaient à cause de la petite brise d’été... c’était plus rassurant que de savoir qu’il me regardait.
« J’ai besoin... de le faire, de faire ça... à chaque fois que je peux, je n’en ai pas forcément envie... c’est mon corps, tu vas dire que je suis lâche, mais je perds le contrôle même si j’essaie au mieux de me gérer, au bout d’un moment je craque... j’en ai besoin, c’est une drogue... j’en suis dégouté et... ça me pourrit l’existence. Pas besoin de te faire un dessin pour savoir de quoi je parle, hein ? Bref, je n’ai pas envie de te sauter dessus, je ne te forcerais pas, j’ai... forcé une seule personne à le faire et je le regretterais jusqu’à la fin de ma vie... »
Je n’étais pas un violeur, mais je sentais presque que c’était tout comme, une fois, une seule fois, c’était une prostituée elle aussi... mais... elle ne voulait pas, est-ce que je pouvais aller en prison pour ça ? Oui... je donnais un motif valable pour me mettre derrière les barreaux, j’en étais conscient, mais, je m’en fichais que ce soit le cas, ça pourrait peut-être me permettre de me calmer, ça au moins... j’étais mal à l’aise... malade, mais ça pardonnait mon acte ? Non... j’étais excité, tremblant, avide du moindre contact qui pourrait me soulager, et...ce, même si je pensais que je devais m’arrêter et à cette personne qui ne voulait pas, j’étais pitoyable. Mes yeux voulaient pleurer, mais... je n’avais pas le droit, le seul qui devait le faire ici, c’était bien lui d’avoir cette vie cruelle... pas moi, j’avais peut-être mérité ce problème... |
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| | Sujet: Re: you'll be mine for the night /HOT/ Mar 21 Aoû - 22:19 | |
| « Hein ? Ah... noisette, mais... est-ce que ça va vraiment servir ? »
-Pas vraiment mais je trouve que les yeux ont quelque chose de merveilleux, vous ne trouvez pas ?
Le jeune homme sourit doucement, un peu reveur...Il avait dans l'idée que toute la beauté d'une personne ainsi que son caractère résidait dans ses yeux. Le jeune homme avait vu tellement de tristesse dans ces prunelles que ca le rendait presque malheureux lui aussi...En quelque sorte, il était empathique à sa douleur, et ca l'énervait, car il n'avait toujours ressenti que de la haine pour les personnes comme lui.
Le jeune homme sourit avec douceur quand il le vit s’arrêter pour qu'il puisse mieux saisir ses traits. Quelqu'un d'attentionné pas vrai ? Il pouvait presque dresser tout autant son portrait physique que son portrait psychologique en le regardant attentivement. Ce qu'il y voyait pour l'instant lui plaisait plutot bien.
« Je disais plus ça... dans le sens où ça n’est pas compliqué chez les animaux, je ne vois pas pourquoi chez nous ça l’est autant, on est tous cons au final... ‘fin, ne le prend pas spécialement pour toi, l’être humain à la base... »
Le jeune homme haussa les épaules doucement. Il ne le prenait pas pour lui, mais au fond, ce que cet homme disait était terriblement vrai. A moins que les gens soient totalement dénué de conscience et de cœur, l'homme qui faisait une chose répréhensible, qui faisait du mal à quelqu'un qui n'avait strictement rien demandé, avait ce mécanisme d'auto destruction....Ils s'en voulaient terriblement, alors que sur le coup, ils étaient comblé et heureux, de ce bonheur pervers et étrange.
Parfois, des hommes devenaient fou de culpabilité...Ca conduisaient à leur perte...Alors c'était cela qu'il voyait dans les yeux de cet homme ? La culpabilité qui le rongeait violemment... ? Et qui allait finir par le perdre ?
Le jeune homme tourna doucement le dessin vers le plus vieux, qui le regarda quelques minutes sans parler, une drole d'expression sur le visage.
« Tu dessines vraiment bien, tu n’as jamais voulu en vivre ? Plutôt que de faire ça... essayer de sortir du réseau ? »
Le jeune homme soupira doucement et ferma les yeux...Bien sur qu'il avait voulu...Il avait voulu plus que jamais... Malheureusement, la vie lui avait retiré toutes ses chances et jamais il ne les retrouveraient …. à moins qu'un miracle ne se produise...
-Malheureusement, moi aussi je suis malade....et je ne peux pas faire ce que je désire. Comme vous. J'imagine qu'on se ressemble plus que l'on pourrait l'imaginer, n'est ce pas ?
Il soupira légèrement tout en posant son crayon et son calepin sur un coin de la table de nuit...Il n'aimait pas parler de lui à des inconnus, ca le mettait mal à l'aise parce qu'il n'avait surement pas autant parlé à qui que ce soit depuis des années. Le silence était son ami et sa confidente. Il ne voulait pas s'abaisser jusqu'à gémir, supplier, ou tout simplement parler. C'était impossible pour lui.
Alors il lui demanda simplement ce qu'il pouvait faire pour l'aider...Et pour une fois, il en avait envie, ce n'était pas forcé, ce n'était pas des mots qui sortaient machinalement de sa bouche parce qu'il y était obligé.
« Avant de te dire vraiment ce que j’ai, je précise, quand même, que je ne suis pas un pervers... c’est pas mon genre, je n’étais pas comme ça... je suis devenu comme ça... je ne sais même pas pourquoi. Je ne veux pas... continuer d’être ça. »
Le jeune homme pouvait voir dans son expression, qu'effectivement, il n'était pas un pervers, mais aussi parce que cela faisait une bonne demie heure qu'ils étaient là et il ne lui avait pas déjà sauté dessus alors qu'il s'était déjà mis à genoux devant lui et qu'un autre l'aurait déjà utilisé depuis un long moment. Alors il se tut et attendit qu'il finisse par tout lui dire.
« J’ai besoin... de le faire, de faire ça... à chaque fois que je peux, je n’en ai pas forcément envie... c’est mon corps, tu vas dire que je suis lâche, mais je perds le contrôle même si j’essaie au mieux de me gérer, au bout d’un moment je craque... j’en ai besoin, c’est une drogue... j’en suis dégouté et... ça me pourrit l’existence. Pas besoin de te faire un dessin pour savoir de quoi je parle, hein ? Bref, je n’ai pas envie de te sauter dessus, je ne te forcerais pas, j’ai... forcé une seule personne à le faire et je le regretterais jusqu’à la fin de ma vie... »
Ca y est, maintenant il pouvait comprendre ce qu'il le torturait tellement et pourquoi il était venu ici au début sans pour autant le toucher, et vu son état, il était sur le point de flancher....Et en voyant sa détresse, soudainement, la coque de glace de Micky se brisa....Et soudainement JungMin se mit à vivre... Le jeune homme se leva et vint se mettre à sa hauteur, le dévisageant. Puis lentement, il lui caressa la joue.
-Ca va aller...Tu as le droit d'avoir des faiblesses...Parce que c'est humain, pas vrai ? Et...il y a toujours un moyen de guérir
Il s'approcha alors sensiblement et chuchota à son oreille.
-Ce soir, ne me traites pas comme...un jouet...alors....je te donnes le droit de me toucher. Il se pinca doucement les lèvres. J-J'en ai envie....
Il le regarda sérieusement, montrant qu'il ne jouait pas...Et c'est vrai...Il en avait envie, cette envie naissante dans le creu de son ventre en grande partie parce que c'était la première fois que quelqu'un montrait autant de considération pour ses pensées et pour ce qu'il pensait....Alors il avait au moins envie de lui donner ca.
-Ah...je m'appelle Jung Min... |
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| | Sujet: Re: you'll be mine for the night /HOT/ Mar 21 Aoû - 23:21 | |
| « Ah... oui, mais je n’aime pas ce que je vois dans les yeux des autres... tout autant que dans les miens »
Alors, je n’y faisais pas attention, mais ça, je n’allais pas le lui dire. Il était en train de me dessiner puis en me montrant je restais étonné, c’était bête d’être là avec un pareil talent. Je lui demandais naturellement pourquoi il était là et lui... il me disait qu’il était malade, comme moi... et c’était vrai, on se ressemblait au fond... mais vraiment au fond, parce qu’il n’avait vraiment rien à m’envier. J’étais quand même mal à l’aise je ne voulais pas lui rappeler de mauvais souvenir.
« Pardon. Mais tu dessines très bien, alors... rien que ça, je trouve... que c’est suffisant. Même si tu es malade tu peux tenir un crayon, ‘fin après c’est pas vraiment à moi de parler, je lutte... mais dans le vide »
Je n’aimais pas parler, dire ça aux autres, mais certains connaissaient la maladie et ils n’hésitaient pas à la détourner pour balancer des rumeurs pires qu’atroce à mon sujet, genre, j’étais le pire de tous alors que je ménageais mes « employés » n’importe quoi... s’ils n’étaient pas de la même « famille » je les aurais tous envoyés à l’hôpital...
Je me sentais idiot de lui avouer tout ça, de lui dire ce que j’avais fait, à quel point je me sentais coupable... à quel point j’en avais envie, à quel point... c’était insupportable. Je m’attendais à ce qu’il rit, ou qu’il me balance quelque chose, qu’il s’en aille, qu’il s’endorme, mais pas à ce qu’il s’approche pour caresser mon visage et me dire que j’étais humain, que les erreurs, ça arrivait... ni même à qu’il m’autorise, en quelque sorte à lui sauter dessus si je savais me maitriser un minimum pour ne pas le traiter comme un jouet. Je me mordis la lèvre, j’étais vraiment perdu, je ne savais plus quoi penser et je cherchais une réponse dans ses prunelles, mais non... il en avait envie, apparemment et j’étais encore plus en état de choc.
« Tu... tu viens de dire... que je pouvais guérir... mais si tu m’autorises ce soir... je n’y arriverais pas... si ? »
Comment est-ce qu’il pouvait savoir ? Si moi-même je ne savais pas... il n’était pas psychologue, il était peintre, ça changeait la donne quand même. Il me donnait même son nom... alors ce soir, ce n’était pas avec Micky... que j’allais passer la nuit, n’est-ce pas ?
« Ce soir... c’est avec toi... avec le peintre... que je vais passer ma nuit... pas avec Micky... n’est-ce pas ? »
Doucement, comme si j’allais le briser, je passais mes mains sur ses hanches, l’attirant sur moi, même si ça m’était difficile d’être aussi docile, je m’efforçais toujours de l’être. Je posais mon front contre le sien après avoir tenté un baiser, juste... nos lèvres qui s’entremêlaient, rien de plus. Puis je repris mon souffle, faible, saccadé pour si peu.
« Même... dans cet état... je n’ai jamais traité... personne... comme un objet... »
De nouveau une larme, car malgré moi je voulais toujours lutté, le seul être dont j’avais envie ce soir était en train de compromettre une de mes chances de m’en sortir. J’avais tenu jusque-là, ce n’était pas très tard nous avions toute la nuit, mais c’était déjà beaucoup, une demi-heure ? Une heure ? Oui, c’était plus que ce que je pouvais tenir, car aujourd’hui j’avais presque... jeuné, si on pouvait dire ça...
Il était assis sur moi et je tenais bon, il était là, à me parler, à me regarder, à m’accepter... pourquoi moi ? Pourquoi est-ce qu’il voulait autant m’aider ? Je me le demandais et je l’interrogeais du regard, sans savoir s’il allait comprendre.
« Pourquoi tu veux m’aider ? »
Tout comme... pourquoi lui, pourquoi est-ce que c’était lui cette nuit que j’avais « sauvé » et pourquoi est-ce que je voulais autant lui parler, je ne savais pas... et je pense qu’il n’avait pas de réponse. Il me plaisait de plus en plus et j’avais peur de ne pas tenir ma promesse, de ne pas être aussi doux que je pouvais l’être d’ordinaire, parce que j’en avais envie cette fois... est-ce que ça comptait si j’en avais envie ? Je ne savais même pas quoi en penser. Lentement, je lui enlevais son haut, admirant la pâleur de sa peau, dévorant sans lui faire mal, sans appuyer réellement mes lèvres contre son torse, passant mes mains dans son dos, dans ses cheveux, dans sa nuque pour les attraper. Ils étaient doux... comme je les avais imaginés, presque comme ceux d’une jeune femme, forts... et pourtant si doux qu’on aurait l’impression de les arracher en retirant ces mains. Je dévorais son cou, tremblant quelque peu, m’appuyant d’une main contre le matelas, serrant très fort les draps. Je ne voulais pas ce soir... laisser mon désir l’emporter, je ferais ce qu’il veut, rien de plus, il devra... me guider, et je le lui faisais bien comprendre en le regardant sans amorcer le moindre geste de plus, qui pourrait faire avancer... la chose. |
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| | Sujet: Re: you'll be mine for the night /HOT/ Mer 22 Aoû - 1:09 | |
| « Pardon. Mais tu dessines très bien, alors... rien que ça, je trouve... que c’est suffisant. Même si tu es malade tu peux tenir un crayon, ‘fin après c’est pas vraiment à moi de parler, je lutte... mais dans le vide »
Par ces mots, le jeune homme l'avait touché...parce que tout le monde autour de lui lui disait que ca ne servait à rien, qu'il devrait simplement oublier et se concentrer sur autre chose pour ne pas perdre son temps avec des reves inaccessibles....Cela contribua à créer une fente dans sa carapace, et il n'osa pas répondre, de peur que sa voix ne tremble...il se promit de ne pas oublier cela, par contre...Parce que c'était vrai...il ne pouvait plus voir les couleurs, mais il dessinait toujours aussi bien qu'avant...
Il pouvait encore se rappeler des directeurs d'écoles qui l'avaient complimenté sans le lasser sur ses dessins pour finalement le rejeter quand il donnait ses informations médicales. Il soupira doucement, bien décidé à ne pas craquer devant lui.
Alors, il finit par ramener la conversation à lui.
A sa plus grande surprise, le jeune homme se confia à lui, finalement. Il ne l'aurait pas cru, mais il en était...heureux...Bizarre, pas vrai ?
Surtout que ce qu'il lui disait n'était en aucun cas une chose que l'on disait au premier venu, c'était particulièrement personnel, et pouvait être bien mal interprété si la personne ne comprenait pas...pourtant, le jeune homme ne pouvait pas être dégoûté par cette...maladie. Après tout ce n'était pas de sa faute à lui...Il n'avait jamais rien demandé, comme le jeune peintre n'avait rien demandé non plus...il pouvait le comprendre, en fait, il comprenait.
Alors, pour le lui montrer, qu'il était profondément touché, que sa situation, il la comprenait, et qu'étrangement, il lui donnait envie de l'aider, au moins pour ce soir....pour cette nuit...Si il l'avait prit ici, alors autant faire de son mieux pour lui montrer qu'il l'avait été touché par sa douceur et son comportement envers lui...Il était différent...Alors il devait se comporter différemment aujourd'hui.
« Tu... tu viens de dire... que je pouvais guérir... mais si tu m’autorises ce soir... je n’y arriverais pas... si ? »
-Je ne pense pas que ce soit en te faisant du mal que tu guériras, au contraire.
Et d'un coté, n'était ce pas logique ? Si il s'obligeait à ne rien faire, à s'abstenir, alors il aurait toujours plus envie, jusqu'au moment ou il exploserait et ferait réellement du mal à quelqu'un...Il fallait trouver une autre solution pour sortir du cercle infernal que cela représentait....Le jeune homme ne prétendait pas du tout etre la solution au problème, mais pour ce soir, il voulait bien le soulager.
« Ce soir... c’est avec toi... avec le peintre... que je vais passer ma nuit... pas avec Micky... n’est-ce pas ? »
-Tu as tout compris....C'est avec moi...et non avec la prostituée...
Le jeune homme l'observa droit dans les yeux. Son regard se faisait plus doux, presque innocent et craintif...Ca c'était JungMin, avec un cœur doux et tendre, qui voulait voir les gens autour de lui sourire, heureux, qui, malgré lui, était attiré par cet homme magnifique et fort, bien que Micky ne voulait pas l'admettre.
Alors, vint le moment ou le plus vieux commença à chercher ses lèvres, hésitant, et le jeune homme, le trouvant adorable, vint lier les siennes à celles du plus vieux.
Il fut surpris. Il fut surpris qu'il aime ce baiser...Il n'était pas l'impression de faire quelque chose de dégoûtant, comme avec les autres. Non, c'était doux, agréable.... Ses joues étaient en feu et inconsciemment ses mains vinrent s'accrocher à ses épaules et il bougea légèrement sur son bassin, retenant un soupir.
« Même... dans cet état... je n’ai jamais traité... personne... comme un objet... »
-Je te crois...
Il vit encore quelque chose perler sur sa joue, et le jeune homme, froncant les sourcils, l'air peiné, vint embrasser doucement la trainée de lumière, puis sa joue, son front, ses paupières, son nez, puis ses lèvres, tout cela avec une douceur incroyable, soutenant son visage de ses deux mains...C'est plutot facile de se comporter comme cela avec lui.
« Pourquoi tu veux m’aider ? »
Pourquoi tant de questions auxquelles il ne pouvait meme pas répondre ? Il se mordilla légèrement la lèvre...C'est vrai.Pourquoi ? Pourquoi est ce qu'il faisait ca alors qu'il s'était toujours promis de toujours lutter et de ne jamais donner son corps à qui que ce soit.
-Je n'en sais rien... Tu as l'air de le meriter bien plus que d'autres...Et tu as l'air réellement gentil...
Il rougit et se mordit la lèvre.
Le jeune homme commença à lui enlever son haut et il se laissa faire avoir que ses lèvres couraient sur son torse, lui arrachant un soupir de plaisir. Jamais personne ne l'avait manipulé avec tant de douceur...S'en était presque déroutant...Et encore plus quand il lui demanda son avis avant de continuer.
Alors le jeune homme le poussa doucement à se mettre allongé sur le lit avec un regard de félin alors qu'il se glissait à quatres pattes au dessus de lui. Embrassant lentement son cou, mordillant, léchant, goutant ce corps inconnu que pourtant il appréciait tant.
Puis il lui retira son boxer, jetant un regard éloquent au plus vieux, pour ensuite venir faire ce qu'il devait espérer qu'il ferait depuis une bonne demie heure maintenant, s'y appliquant, voulant que ce soit parfait, tout en caressant lentement son ventre et ses cuisses, trouvant les réactions du corps du plus vieux tout à fait incroyables et mélodieuses. |
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| | Sujet: Re: you'll be mine for the night /HOT/ Mer 22 Aoû - 1:51 | |
| Pourquoi je l’encourageais ? Est-ce que j’en avais le droit, bah... autant qu’il ne fasse pas les mêmes erreurs que moi, s’il avait la possibilité de s’en sortir alors il devait s’y accrocher, puis si c’était pour se casser les dents, au moins là, il saurait qu’il n’a aucune chance et il pourrait tourner la page... alors que moi je ne savais plus quoi faire et.. j’essayais de trouver une solution, au plus vite.
Jung Min avait raison. Si je me retenais, je risquais de faire plus de mal aux autres... et je m’en faisais aussi alors... je le laissais faire, profitant quand même de pouvoir le toucher, sans arriver à le faire vraiment, j’avais l’impression d’être une brute en le regardant. Il était loin d’être frêle, mais il avait ce corps si blanc... si parfait et cette élégance dans chacun de ces gestes que j’avais peur de le casser. Je n’arrivais pas à croire qu’il s’offrait presque à moi, parce que j’avais parlé, parce que pour une fois j’avais eu besoin d’en parler au premier venu. Mais j’avais toujours eu ce don pour me lier à de bonnes ou de mauvaises personnes, jamais de juste milieu... enfin, presque. Alors je pouvais espérer qu’il fasse partie des bons.
Je lui demandais pourquoi et il ne savait pas non plus, j’avais l’air gentil, je lui souris, c’était vraiment la première fois qu’on me le disait dans pareilles circonstances. Je le laissais faire, je ne voulais pas lui faire de mal alors... il me laissa m’allonger et en le regardant je me mordis la lèvre n’osant pas prononcer un mot. En fait, j’avais presque l’impression d’avoir honte, moi, j’ai honte... qu’il fasse une telle chose. C’était presque drôle et j’aurais ri s’il ne provoquait pas en moi quelque chose de bien plus hardant. Je laissais quelques grognements m’échapper, fermant les yeux en rejetant la tête en arrière.
Ce n’était pourtant pas grand-chose, mais j’en avais des frissons, partout dans le corps jusqu’à même me crisper. Est-ce que je devais le laisser continuer ? Il n’avait surement pas l’habitude de faire ça... non, généralement avec nous c’était du vite fait... bien plus hard et pourtant non, il prenait tout son temps, peut-être qu’il voulait me donner une leçon ? Mais je le laisserais faire ... de toute façon je la méritais, je considérais que je ne valais pas mieux que les autres, même si j’étais « gentil » j’étais quand même comme eux... moins sévère, moins sadique, mais... je ne valais vraiment pas mieux.
« Mi-Micky est-ce que... tu fais ça, parce que j’ai parlé de mon problème ? »
J’avais peur de comprendre qu’il avait pitié et je ne voulais pas qu’il se force pour ça, juste pour ça, ce serait totalement injuste de ma part de le permettre. Même si j’en avais besoin, une nuit, juste une nuit je pouvais passer mon calvaire, ça ne me tuerait pas, je pense.... il devait comprendre où je venais en venir, être gentil ne suffisait pas à ce genre de choses, pour moi c’était une compensation qui n’était pas égale... et je n’aimais vraiment pas ça.
Je me redressais sur mes coudes, le regardant faire encore assez mal à l’aise. Tout à l’heure il avait été si tendre, il continuait, oui, mais venir recueillir mes larmes, c’était impensable. S’il continuait j’allais finir par y croire, que j’étais quelqu’un de bien et je ne voulais pas, quelqu’un de bien ça ne fait pas ce genre de métier, ça n’a pas un remord aussi grand en tête, une image qui passe en boucle, ses pleures... juste après... non.
J’essayais de me détendre, attendant sa réponse, en tirant doucement sur son bras pour l’approcher de moi. J’étais assez troublé par son visage, par sa chevelure, j’y passais ma main, j’étais déjà sous le charme, mais j’espérais qu’il n’était pas sirène. Je passais sa longue mèche contre son oreille, dessinant le pourtour de son visage, dérobant un doux baiser de peur qu’il ne réponde qu’il faisait ça par pitié oui... par peine, ou parce qu’il ne supportait pas de voir quelqu’un comme ça, c’était.. En quelque sorte le manipuler et ce n’était pas mon genre.
« Tu me plais beaucoup, vraiment, alors si tu ne veux pas, pour la dernière fois ne te force pas... »
C’était stupide d’avoir peur de quelqu’un qui s’offrait volontairement à moi ? Oui, mais tellement peu commun aussi que je ne savais vraiment plus quoi penser. Au moins, je n’étais pas en train de faire une crise face à mes envies, parce qu’il me faisait réfléchir, c’était comme... me donner une occupation plus grande que ce désir. Même si j’en avais envie là... j’étais plus ou moins calme, je ne risquais pas de lui sauter dessus je n’avais pas besoin de me retenir, pour l’instant... qui sait jusqu’à quand ? Jusqu’à ce qu’il reprenne ses activités s’il venait à le faire ? Ouais... certainement et c’était très frustrant ce genre de choses, pas savoir quand j’allais recommencer, quand est-ce que j’en aurais envie ni pourquoi... encore, je pouvais m’estimer heureux... c’est avec des êtres humains... il y a pire que moi... comme il y a mieux, en fin de compte.
Dis, Milky... est-ce que je suis le premier à te traiter comme ça ? Ou bien tu as connu d’autres hommes, d’autres femmes avec lesquels tu partageais quelques sentiments ? Dis moi... je veux savoir... mais il est surement trop tôt pour te demander et j’avouerais que si je venais à le faire à ce moment-là... tu risquerais... de me briser. |
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| | Sujet: Re: you'll be mine for the night /HOT/ Mer 22 Aoû - 20:56 | |
| C'est vrai que cet homme était bien différents de tous ceux qu'il avait rencontré jusqu'à présent et si il y avait un « client idéal », ce serait sans aucun doute lui qu'il choisirait. Il ne se sentait pas forcé...Il voulait lui faire plaisir et le soulager. C'était une sensation toute nouvelle pour le policier qui n'avait encore jamais connu de tels sentiments envers une personne qu'il ne connaissait qu'a peine. C'était difficile à expliquer, et encore plus à la personne en question, alors il se cacha derrière des excuses toutes betes.
Ce n'était pas vraiment une lecon qu'il voulait lui donner bien qu'il voulait lui apprendre une chose très importante....Si il fait cela avec attention et avec une sincère envie alors il arriverait à controler sa faim....
C'est vrai que ses théories ne valaient pas grand chose. Elles étaient bien plus romantiques que scientifiques, mais qui n'essaie rien, n'a rien, n'est ce pas ? Et il décida de faire le premier pas, simplement pour lui montrer qu'il serait docile et tendre avec lui. En effet, il s'était promis de ne jamais s'abaisser à cela pour quelqu'un comme ce HyunShik...Pourtant les choses changeaient à une vitesse folle au fur et à mesure qu'il apprenait à le connaître. Chaque son qui sortaient de sa bouche ou chaque parole qu'il prononcait...
« Mi-Micky est-ce que... tu fais ça, parce que j’ai parlé de mon problème ? »
Micky se laissa retomber doucement sur lui avec une petite moue avant d'embrasser lentement son cou.
-C'est...pas...ce que tu crois. Jungmin ne couche pas avec n'importe qui et encore moins par pitié.
Il le regarda droit dans les yeux. C'était sincère, ce qu'il disait. Il ne savait pas ce qu'il était entrain de se passer entre eux, et le jeune homme savait que ca ne durerait pas mais c'était une chose si douce qu'il avait envie de l'exploiter, dans ce monde de brutes.
Lentement il massa gentiment les épaules du plus vieux comme pour lui dire : Tout va bien, tu n'as pas à te sentir mal...
Rougissant alors qu'il était si près de son compagnon, Micky se serait giflé, mais pas Jungmin. Jungmin n'avait pas peur, et il le désirait de la facon la plus pure qui soit, et son léger baiser sur ses lèvres, ainsi que ses mains dans ses cheveux renforcèrent cette sensation en lui.
« Tu me plais beaucoup, vraiment, alors si tu ne veux pas, pour la dernière fois ne te force pas... »
Le jeune homme lui sourit et soupira doucement.
-Tu ne me crois donc pas... ?
Il n'abandonna pas sa place, non au contraire, il continua à explorer son corps, le pétrissant doucement, en définissant les contours comme il manierait l'argile, notant les endroits qu'il aimait le plus que l'on touche, que l'on morde.
En quelques minutes, voilà qu'il connaissait mieux le jeune homme que la plupart de ses œuvres d'art....Il avait une mémoire incroyable, et il saurait maintenant dessiner chaque trait de son corps.
-Pour avoir lutté, m'avoir traité comme une vraie personne, tu es déjà quelqu'un de bien, tu nete vie mérites pas cette vie la...
Il s'assit à nouveau sur lui, l'observant doucement. Il pencha légèrement la tete sur le coté en le regardant doucement, puis soupira.
-Je le fais pour moi aussi....Pourquoi ne pas oublier tout ca une nuit ? J'ai envie d'avoir l'impression d'etre aimé...tu peux faire ca pour moi ?
Ca faisait tellement longtemps que quelqu'un ne l'avait pas regardé avec autant de douceur, comme si il était important, comme si il était une œuvre d'art précieuse lui aussi....Non...Sans aucun doute que cela n'était jamais arrivé...Dans sa vie, il n'avait jamais réellement eu le temps de se préoccuper de l'amour et il se rendait maintenant compte qu'a maintenant 26 ans, il n'avait jamais fait l'amour avec une personne...
Il soupira doucement...
-Tu sais...ma première fois, c'était dans ce réseau...C'était un fou à lier...il m'a cassé le bras ce jour la...
Il ne savait pas pourquoi il lui confiait cela....Espérait t'il qu'il répare ce qu'il s'était passé et qu'il le guérisse lui aussi ? Il n'en savait rien...mais peut etre qu'ainsi il se sentirait moins coupable de tout cela.
Il se pencha à nouveau pour embrasser le jeune homme, caressant ses cheveux soyeux. |
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| | Sujet: Re: you'll be mine for the night /HOT/ Mer 22 Aoû - 22:07 | |
| J’avais appelé Micky, mais ce n’était pas avec Micky que j’allais faire ça, c’était Jung Min et je me sentais encore plus coupable, alors j’essayais de le dissuader, mais, il ne voulait rien entendre et j’étais assez mal à l’aise, je répondais à ses baisers, mais il avait compris que je ne le croyais pas... enfin, ce n’était pas tout à fait ça, j’avais surtout en tête qu’il faisait ça avec un détraqué... qu’il était en train de s’offrir et pas à la meilleure personne qui soit, surtout pas pour lui.
Il en avait envie apparemment et comme pour me le faire comprendre, il s’obstinait à me toucher, à caresser ma peau, provoquant des frissons incontrôlables et vraiment délicieux. Je me demandais comment il faisait, personne, ou peu de personnes arrivaient à faire ça vu mes relations puis... ce que j’en faisais et comment je les détruisais sans vraiment le vouloir. En même temps c’était vrai, trouver quelqu’un qui acceptait de faire ça dès que c’était possible, encore je me retenais souvent, c’était presque impensable et personne n’avait cherché à comprendre le problème pour le résoudre. J’étais plongé dans mes pensées...
Alors il était venu m’embrasser en s’asseyant sur moi, me racontant que sa première fois c’était à cause du réseau et c’était un violent... surement qu’on avait voulu le mettre dans l’ambiance, de quoi bien diminuer l’esprit au point que la peur fasse son travail, je connaissais cette méthode et je ne l’avais jamais appliqué, c’était trop violent, trop fort, je ne voulais pas détruire le mental de mes gens... pour en faire quoi ? Des tueurs ? Des violeurs ? Et qui finissent en prison parce qu’ils ont fait quelque chose sans qu’on tienne compte de leur passé ? Non, je n’accepterais pas ça.
Je passais mes mains contre ses hanches, remontant pour l’entourer de mes bras, en le regardant, comme si moi j’étais capable de lui faire oublier ça... comme si je pouvais l’aider. Il me demandait de le faire d’ailleurs et je ne pouvais pas refuser, soupirant, me laissant finalement aller. Je remontais une main dans sa nuque, l’embrassant longuement en caressant de mon pouce sa joue, renouvelant plusieurs fois nos baisers pour ensuite détacher sa ceinture et lui retirer ce qui lui restait d’une seule traite. Tous les deux nu comme des vers, je me sentais vraiment encore moins fier. Je me mordis la lèvre, tenté, mais je devais être patient.
« Si tu travailles pour moi... tu n’auras plus à subir ce genre de traitement. Avec moi, il y a des règles à suivre... pour les clients. »
Pas le moment idéal pour le dire, mais... je voulais qu’il soit avec moi, c’était plus fort que moi, j’étais pire que perdu, pourquoi lui ? Pourquoi est-ce que je le voulais autant ? Pourquoi je voulais aider mes gens ? Et surtout c’était quoi ce besoin, c’était totalement nouveau, j’en étais venu à être dégouté de mes actes, mais... il voulait le faire et pire encore, j’avais envie de lui.
Doucement, je le tirais un peu plus contre moi, soupirant en sentant nos hanches se frôler, fermant les yeux un instant en appuyant la moitié de mon visage contre son épaule, je ne devais pas renoncer, il me l’avait demandé presque comme une faveur et ce serait... dans un sens, mal de refuser ce que Jung Min voulait. Micky était habitué, mais pas lui... et puisqu’il avait fait son choix alors... je n’avais pas vraiment mon mot à dire, j’estimais qu’il avait le droit de choisir sans qu’un maquereau ne s’y oppose, pour une fois qu’il est libre de faire ce qu’il voulait.
« En fait... je crois que je suis déjà... sous le charme »
C’était très risqué de lui avouait tout ça, de lui dire que je l’appréciais, mais j’étais toujours honnête, enfin, presque, je ne disais que ce que je pouvais me permettre de dire, tant que ça me concernait et pas le réseau, il n’y avait que mes limites que je devais imposer, pas celles de la mafia. Je me mordis la lèvre, passant ma main dans sa nuque et agrippant ses cheveux pour que sa tête soit en arrière, profitant de cette vue pour aller mordre son cou, laisser quelques marques, passant quelques coups de langue entre quelques baisers tout en amorçant quelques mouvements de bassin, soupirant assez pour lui faire comprendre que j’en avais vraiment envie moi aussi et que je me retenais constamment de faire ça comme... les autres.
J’étais surement idiot, mais là, dans l’instant, je m’en fichais un peu en fait, parce qu’il me faisait perdre le peu de neurones que j’avais, je l’embrassais, tendrement descendant mes mains pour parcourir son corps, caressant ses jambes, découvrant chacune de ses courbes avec malice, un petit sourire naissant même, j’avais vraiment l’air idiot. |
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| | Sujet: Re: you'll be mine for the night /HOT/ Mer 22 Aoû - 23:36 | |
| Quand le jeune homme avait commencé, il était encore candide. Il pensait que le travail d'infiltré était facile, quand il était arrivé. Il pensait qu'en quelques choses, les choses seraient bouclées. Et ca faisait maintenant plus de deux ans qu'il jouait le rôle de Micky dans la vie de tous les jours. Se soumettant à des hommes violents qui le traitaient comme si il n'était rien alors qu'il n'avait pas besoin de le faire...Il aurait voulu faire un autre travail, meme si ce n'était pas du dessin. Il aurait voulu ne pas avoir autant envie de protéger les autres et faire fleuriste ou aider sa grand mère avec son café...Rien que ca lui suffisait amplement. Pouvoir tomber amoureux comme dans les dramas et avoir une belle vie.
Il soupira...Ces choses étaient bien loin...Il était obligé de demander à un homme qu'il ne connaissait qu'a peine de faire semblant de l'aimer pour qu'il puisse oublier, ne serait ce qu'un instant, ce qu'il était...n'était ce pas pathétique ? Ca lui donnait presque envie de pleurer...
Heureusement le plus vieux trouvait les bons gestes pour reparer ne serait ce qu'un peu son cœur brisé. Il lui sourit doucement et le laissa lui enlever ce qui lui restait de vetement pour que leurs corps se touchent, envoyant une décharge dans la nuque du jeune homme. Il déglutit difficilement, peu habitué à ce genre de sensation....En tant normal, il se laissait simplement faire comme une poupée...Il n'avait jamais ressenti aucun désir ni aucun plaisir.
C'était bizarre et il sentit ses joues s'empourprer légèrement.
« Si tu travailles pour moi... tu n’auras plus à subir ce genre de traitement. Avec moi, il y a des règles à suivre... pour les clients. »
Mais avait t'il envie de travailler avec lui ? Avait il envie d'etre sous ses ordres alors qu'a l'origine il devait faire tomber ses patrons ? Il n'avait pas envie que cet homme aille en prison à cause des autres...Les personnes cruelles et violentes comme son patron mais pas lui...Il savait qu'il avait simplement besoin d'une deuxième chance.
Pendant un moment, il se demanda si il ne valait mieux pas le lui dire, à lui. Mais finalement, il revint immédiatement sur sa décision. Au fond, il savait que ce n'était pas du tout la bonne chose à faire.
Il ne dit rien, alors, mais caressa doucement ses cheveux en lui souriant...De toute facon, il doutait qu'il réussisse à le récupérer de son patron actuel...Et c'était un peu de sa faute...Car il semblerait qu'il soit le garcon qui rapporte le plus de toute son écurie. Il ne connaissait pas le montant exact, mais comme il faisait une moyenne de 5 clients par soir, c'était une vraie fortune...Comment un petit nouveau pourrait l'aider … ? Il était curieux de voir une telle chose se faire.
Mais pour l'instant il ne voulait plus y penser. Il voulait tout simplement oublier.
« En fait... je crois que je suis déjà... sous le charme »
Le jeune homme sursauta, réellement surpris de voir de vrais sentiments dans ses yeux...Son cœur s'affola clairement dans sa poitrine, et il eut clairement du mal à respirer pendant quelques secondes...
Ce n'était pas la première fois que quelqu'un lui disait quelque chose comme cela, seulement, c'était la première fois qu'il trouvait un écho en lui...Non, c'était fou, et dangereux...Et pourtant.
-Ca va etre gros problème … vu que c'est réciproque....
Il rougit et enfouit son visage dans son cou pour cacher son embarras, au du moins jusqu'à ce que le plus vieux commence à parcourir son corps de baiser...Et on aurait dit, que lui aussi savait exactement ce qui lui plaisait...En à peine quelques secondes, le jeune homme fondit littéralement de plaisir.
Et il ne put s’empêcher de pousser un petit gémissement, rauque et faible, alors qu'il frissonnait, le plus vieux entamant quelques petits mouvements, simplement pour le plaisir de lui faire perdre la tete, et de sentir leur peau se froler doucement.
-S'il te plait....Ne me taquines pas...
Fit il avec une petite moue alors qu'il se sentait réellement géné, l'envie se faisant si forte qu'elle en devenait presque douloureuse. Alors, il prit doucement la main aux doigts longs et fin du plus vieux, et sans lacher le plus vieux du regard, les glissa dans sa bouche pour les « préparer » à la suite. Le cœur battant à la chamade et les joues rouges, il observait le plus vieux pour voir quand est ce qu'il prendrait l'initiative. |
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| | Sujet: Re: you'll be mine for the night /HOT/ Jeu 23 Aoû - 0:43 | |
| J’étais sincère et ça se voyait, il en était même surpris et je supposais que c’était le cas de Jung Min comme de Micky. C’était un plus, je ne voulais pas lui faire croire à des paroles sans fondement. Je ne voyais que ça de toute façon, il me plaisait et il essayait de me comprendre alors, je devais surement l’aimer, l’apprécier et même si ce n’était peut-être pas de l’amour comme un prince charmant avec sa princesse, je voulais être là pour lui, deux amis ? Un peu plus que ça en fait... vu ce qu’on allait faire, mais un lien fort en tous les cas.
Je me mordis la lèvre en l’entendant, mêlant mes soupirs aux siens alors qu’il me demandait de ne pas le taquiner. Je ne comprenais pas vraiment ce qu’il entendait par là, enfin... avant qu’il ne prenne ma main pour aller mettre deux de mes doigts à sa bouche. Ça... c’était vraiment nouveau, j’avais partagé des moments de plaisir avec quelques personnes oui, mais de cette façon non. Ça mêlait jeu, gêne et passion... c’était aussi une façon de lier nos vies un peu plus.
Alors, comme il le demandait, je retirais mes doigts sans lui faire mal, remplaçant ces derniers par ma bouche tandis qu’ils se dirigeaient vers un tout autre endroit, si j’avais bien compris, il ne voulait pas souffrir et puisque je ne voulais pas non plus qu’il ait mal ou juste l’impression que j’étais comme les autres, alors... je me devais de le faire. J’étais assez mal à l’aise... j’avais l’impression de redevenir un ados, un p’tit con qui s’amusait avec les filles au lycée, c’était perturbant, ça faisait tellement longtemps que je n’avais pas fait ça, mais ça n’était pas pour autant déplaisant.
Il avait l’air d’apprécier le geste autant que le baiser et je profitais, me laissant emporter par notre échange. Ma respiration était déjà saccadée et mon coeur battait si vite que j’aurais cru qu’il sortirait, mais non. Heureusement pour moi j’avais encore de belles heures à vivre. Je lui souriais, timidement, espérant qu’il s’y faisait en continuant nos mouvements pour ne pas perdre le fil et aussi, pour qu’il puisse mieux apprécier.
« Jung Min... je... merci... en fait... »
Merci pourquoi ? J’avais du mal à le dire, mais c’était un tout, je voulais lui dire merci pour m’avoir écouté, m’avoir suivi, ne pas m’avoir enfoncé alors que je me montrais humain, ne pas non plus m’avoir ignoré, il avait eu les bons gestes, les bons mots depuis le début et même si je m’étais laissé à aller à quelques larmes il avait su les sécher. C’était déjà rare que je sois mal à ce point alors encore plus que j’accepte l’aide d’autrui, surtout... de quelqu’un que je ne connaissais pas vraiment.
Je me mordis la lèvre , retirant mes doigts en posant ma main dans le creux de son dos pour l’intimer à se relever doucement. Puis le regardait d’un air assez inquiet, lui laissant le choix, toujours, de s’arrêter là ou de poursuivre. Il avait déjà fait son choix depuis longtemps, mais je voulais vraiment être sûr que mon imagination ne me jouait pas de tours. Apparemment non à en juger par ses plaintes. J’essayais de me retenir le plus longtemps possible, tremblant presque en embrassant son épaule, le faisant lentement descendre sur moi, serrant la mâchoire parfois jusqu’à ce que finalement il y soit. Je repris mon souffle, coupé par la pression endurée et aussi par le plaisir. Mes deux mains étaient appuyées sur le matelas, je penchais ma tête en arrière pour pouvoir le regarder, mais je n’étais pas au mieux de mes capacités mentales là... la bouche ouverte, le regard vague, je retrouvais peu à peu mes esprits, en fait.
Ce n’était pas la première fois que je laissais quelqu’un mener la danse, mais de cette façon oui. Il était totalement maitre pour l’instant, jusqu’à ce qu’il ne m’autorise s’il le fait, bien sur, à prendre les commandes, mais je ne suis pas certain d’en vouloir, j’étais déjà assez bien et je n’avais pas besoin de plus pour une fois, mon corps se sentait bien et ma tête aussi... j’étais en fait, pour la première fois depuis un long moment depuis que je suis maquereau en fait, en parfait accord avec moi-même. C’était vraiment perturbant et puisqu’il y avait contribué, je me fis glisser doucement, m’allongeant en fait en lui souriant, comme pour lui montrer qu’il tirait les ficelles. Je ne manquais pas, par contre de lui donner quelques petites attentions, des caresses sur les jambes, sur les hanches, passant ma main parfois dans sa nuque pour qu’il vienne récupérer un baiser et s’il ne le faisait pas c’était moi qui venais le chercher. Le pire, je crois que c’est... que je faisais ça naturellement, en d’autres circonstances en fait on aurait pu être un couple normal, presque idéal... |
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| | Sujet: Re: you'll be mine for the night /HOT/ Jeu 23 Aoû - 21:38 | |
| Bizarrement leur facon de se comporter l'un avec l'autre avec presque quelque chose d'amoureux...Et Jungmin se persuada que c'était cette impression qui faisait que son cœur s'affolait autant quand il le rgardait. Il avait envie de lui faire plaisir et de le voir moins tourmenté, au moins pour quelques heures...Est ce que cela l'aiderait un peu ? Est ce que lui dire qu'il était lui aussi attiré par le jeune homme était bon ? Ou est ce qu'au contraire les choses allaient devenir très dangereuses ? La règle première dans son travail était de ne jamais tomber amoureux des suspects....C'était vraiment très mal parti.
Finalement, le plus vieux comprit enfin qu'il ne se sentait pas du tout obligé de faire cela et commenca donc à agir. Une préparation non plus était loin d'etre courante dans les relations « rémunérées » tout comme les préliminaires. Les hommes ne prenaient pas non plus la peine de mettre des préservatifs.
Le jeune homme ne comptait plus les fois ou il avait vut pleurer des femmes ou des hommes parce qu'ils avaient appris qu'ils étaient séropositifs et qu'ils allaient surement mourir jeunes. C'était incroyablement injustte quand on savait que dans son milieu les personnes ne pouvaient évidemment pas etre pourchassées.
Mais Hyun Shik prit parfaitement soin de lui, si bien qu'il ne ressentit presque aucune douleur malgré son air maladroit et hésitant qui faillit le faire rire. Au contraire, il ne ressentit aucune douleur mais un tel plaisir qu'il eut vraiment du mal à ne pas bouger. Il s'occupa en l'embrassant d'une facon presque maladroite car tous les deux avaient beaucoup de mal à respirer. Ils se cherchaient sans jamais complètement se trouver et Jungmin, ce qu'il n'aurait jamais cru était dans un bel état.
(color=yellow]« Jung Min... je... merci... en fait... » [/color]
Le jeune homme lui sourit doucement, lui signifiant qu'il comprenait ce qu'il voulait lui dire, qu'il n'avait pas besoin de se fatiguer...Bizarre tout ca...C'était comme si, à l'instant ou leurs yeux s'étaient croisés, un lien invisible les avaient lié. Une attirance, tout d'abord, de la compréhension, ensuite, et enfin un lien invisible qui faisait qu'ils savaient exactement ce qu'il voulaient dire sans avoir besoin de prononcer des mots.
Il se demandait si ca allait etre la meme chose pour la suite....Il était curieux de le découvrir.
Finalement, le plus vieux finit par lui donner ce qu'il voulait. Encore une fois, c'était l'envie qui était une torture et l'acte en lui meme était une véritable délivrance...Il était tellement habitué à ce que ce soit le contraire qu'il n'eut pas du tout la sensation de faire la meme chose. Il eut la sensation que c'était de nouveau sa première fois, la douleur en moins et le plaisir en plus. Un plaisir telle qu'il eut du mal à garder son calme. Il gémit, se crispant légèrement sur cette intrusion soudaine, et alors, le sentit.
Il s'étaient fondu l'un dans l'autre. Autant physiquement que mentalement....Synchronisés comme jamais.
Le plus vieux lui fit alors parfaitement comprendre qu'il avait le pouvoir de faire ce qu'il voulait, pour une fois, alors il caressa lentement le torse halé du plus vieux en attendant de pouvoir se calmer.
Puis enfin, il commença à danser sur lui, tâtant le terrain, essayant de voir quelles sensations il ressentait quand il faisait ceci ou cela. Quand finalement, il fut plus à l'aise il finit par prendre les bons mouvements, les plus épuisants, certes, mais ceux qui leurs donnaient les plus grandes sensations.
-H-HyunShik....
Il se pencha en avant pour l'embrasser longuement...Mais cette position n'était pas pratique, ils le savaient tous les deux. Alors, pour une fois, le jeune homme prit volontairement la place de soumis....Parce qu'il savait que le plus vieux n'en profiterait pas pour lui faire du mal. Si il l'avait voulu, il n'aurait eut qu'a le faire tomber sur le matelas. Mais la, c'est lui qui les fit rouler de lui meme et envellopa ses hanches de ses jambes et son cou de ses bras, bougeant un peu brutalement pour faire comprendre au plus vieux qu'il pouvait y aller, qu'il ne souffrait pas mais qu'il y prenait énormément de plaisir.
-A-Allez....fais moi l'amour comme si c-ce n'était pas un reve...
Parce que c'était ca pas vrai ? C'était un reve totalement éphémère. A partir du lendemain, il serait de nouveaux Micky la prostituée qui n'avait surtout pas le droit de fréquenter un maquereau. Il reviendrait vers son patron violent et sans cœur et ce serait terminé. |
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| | Sujet: Re: you'll be mine for the night /HOT/ Jeu 23 Aoû - 23:08 | |
| En fait, c’était comme si nous n’avions pas besoin de communiquer, juste un regard avait suffi à ce qu’on se comprenne et je m’étonnais de trouver un écho dans une rencontre aussi bizarre, c’était presque comme si on me condamnait à aimer quelqu’un que je ne devrais pas aimer. Par précaution, quand finalement il était préparé, je tirais de la poche de mon jean, encore sur le lit, de quoi nous protéger, puis je le fis glisser pour qu’il ne nous gêne pas. Je l’embrassais, essayant d’être le plus attentif possible à ses envies avant qu’il ne s’allonge contre moi pour se mettre en mouvement, me faisant frissonner.
Je prenais beaucoup trop de plaisir... je me mordis la lèvre pour ne pas faire trop de bruit, évitant un maximum de nous mettre mal à l’aise plus que l’on ne l’était déjà, mais c’était peine perdue. De temps en temps j’ouvrais un oeil, soupirant en le voyant apprécier, laissant finalement mes yeux ouverts pour à mon tour contempler le spectacle. Il accélérait le mouvement, essayait des choses qui parfois me faisaient tellement de bien que je ne pouvais me retenir, lui donnant quelques coups plus violents.
Il prononça mon prénom et j’en restais bête, j’aurais pu me laisser aller rien que pour ça, mais ce n’était pas le moment. Je ne m’y étais pas attendu, frustré qu’il ne poursuive pas, mais c’était pour mieux me laisser mener la danse et je l’embrassais tendrement, le couvrant de marque alors que j’accélérais pour mieux ralentir et inversement, histoire de faire ça correctement, à ma façon... comme il le voulait en fait, pour qu’il n’ait pas l’impression d’être dans un rêve. Si s’en était un, nous le partagions à deux en fait... et je ne manquais pas de le lui rappeler, tirant parfois sur ses hanches pour me fondre un peu plus en lui, mordant son cou sans violence, laissant ma langue courir sur ses épaules, mordant son oreille en emportant presque sa boucle.
Mes mains se baladaient dans le creux de son dos, parfois sur le lit suivant les coups, puis l’une d’elles finit par rejoindre celle de Jung Min au-dessus de sa tête. J’y entremêlais mes doigts, le serrant si fort sans pour autant lui faire mal. Nous approchions de la fin, je le sentais à ma respiration, je manquais de souffle si je ne m’arrêtais pas je risquais vraiment d’être mal, c’est pourquoi dans un dernier effort et surtout un dernier cri je laissais la dernière vague nous emporter, quelque chose de puissant, mais aussi de terriblement enivrant que je n’avais jamais ressenti, si ce n’est peut-être lors de la première...
Je reprenais mon souffle en posant mon front contre son cou, le gardant serré contre moi encore un moment, juste parce que j’en avais besoin, parce que pour une fois je ne m’étais pas senti obligé, parce que je m’étais contrôlé cette fois... j’espérais que ça ne reviendrait pas, que je n’en aurais pas envie encore, une fois c’était déjà suffisant, c’était son cadeau, je ne savais pas très bien pour quelle occasion, mais j’en avais pris soin et je continuerais en ne l’obligeant pas à subir un second round, d’autant plus que cette fois mon corps ne tiendrait pas le coup, c’était un effort si intense que j’avais donné que... je n’étais plus capable de bouger, façon de parler.
Quelques minutes plus tard, comme aucun de nous deux n’osait parler, je me levais doucement pour m’affaler à côté de lui. J’aurais bien profité encore, mais il avait déjà beaucoup fait et je frissonnais déjà de l’avoir quitté pour un matelas aussi merdique, il était bien plus confortable... bref, ce n’était pas le moment de penser à ça. Je l’observais en souriant, retrouvant mon air neutre, en partie puisque j’avais ce petit sourire en coin, légèrement timide, pour une fois... en fait, il était magnifique et si je ne me retenais pas je passerais volontiers ma main dans ses cheveux puis je l’aurais attiré contre moi, mais j’avais peur qu’il me rejette , c’était tellement peu habituel ce qui se passait entre nous que... j’avais l’impression que c’était comme un rêve, comme il l’avait dit et je ne voulais pas qu’il disparaisse.
« Hey... Jung Min, t’as jamais pensé à t’enfuir ? »
J’en avais très envie, la tout de suite, de remettre nos affaires et de nous tirer discrètement, de rouler jusqu’à l’aéroport et de quitter le pays pour aller se réfugier autre part dans un endroit paumé où on ne nous retrouverait pas... je me mordis la lèvre, m’allongeant convenablement sans le quitter des yeux, j’étais vraiment sérieux, mais... en y repensant ce serait aussi lâche que ce que je fais maintenant, j’abandonnerais mes gens pour mon propre bien... c’était égoïste et ça ne me ressemblait pas vraiment. Je soupirais, prêt à reprendre une cigarette, mais j’en avais peut-être assez fumé pour la journée. Alors, je la posais sur la commode, souriant comme un bêta en pensant que c’était peut-être Micky qui m’avait influencé, c’était une bonne chose, jusqu’à présent.
« Tu travailleras pour moi à partir de demain »
C’était bête de dire ça, mais je ne voulais pas qu’il interprète mal les choses, alors je repris en me redressant un peu, assez mal à l’aise.
« ‘fin, je n’étais pas en train de te tester... rassure-toi, juste... que je ne supporterais pas qu’on te fasse plus de mal que ce que tu subis déjà... il sera forcé d’accepter, il m’en doit une... »
Un petit sourire malicieux refit surface, quand je repensais au service que je lui avais rendu, en quelque sorte... et bien, il ne pouvait pas refuser et je trouvais que j’avais extrêmement bien choisi le moment pour qu’il me rende la pareille. Il ne pourrait même pas refuser, ronchonner s’il voulait, mais refuser non parce qu’on était de la « famille » après tout... |
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| | Sujet: Re: you'll be mine for the night /HOT/ Ven 24 Aoû - 20:45 | |
| Pour une fois, le jeune homme n'était pas gêné de prendre du plaisir avec un pur inconnu. Cela effaçait tout, de toute façon. La gêne, la rougeur de ses joues. Le jeune homme n'était concentré que sur ce qu'il pouvait faire ressentir à son partenaire mais aussi ce que tout cela pouvait provoquer sur son propre corps.
C'était réellement délicieux. Mais la position dans laquelle ils étaient n'étaient pas la plus confortable et malgré qu'il craignait de laisser le pouvoir au plus vieux celui ci lui avait prouvé déjà plus d'une fois qu'il pouvait lui faire confiance, et il bascula sur le coté, amusé de voir l'air contrarié du jeune homme quand il s’arrêta brusquement.
Heureusement, il ne tarda pas à recommencer et l'emmener jusqu'au septième celui grace à ses mouvements fort mais attentionnés. Pas de douleur, juste un plaisir si grand qu'il ne pensait plus etre capable de prononcer des mots cohérents. Frissonnant, il s'accrocha aux épaules du plus vieux comme pour le supplier d'aller plus vite. D'ailleurs, il accentua leurs mouvements en ondulant naturellement contre lui, sans ressentir l'engourdissement et la fatigue qui était entrain d'envahir ses membres.
Subitement, le jeune homme eut la sensation d'etre totalement déconnecté de la réalité...C'était la première fois qu'il atteignait le septième ciel et c'était quelque chose de totalement incroyable. Comme une énorme vague qui vous vide totalement de l'intérieur, mais vous laisse totalement béat et émerveillé. Il retomba sur terre aussi brutalement qu'il était monté la haut et recommenca à respirer, le cœur s'affolant dans sa poitrine. Il ne réagit que plus tard que le plus vieux était entrain de le serrer contre lui.
Passant ses bras autour de sa taille, il enfouit son visage dans son cou, profitant de cette ultime moment avant de retourner à la réalité.
Finalement, le temps passa et le plus vieux se détacha de lui. Il eut presque envie de tendre les bras vers lui avec une moue adorable pour le supplier de rester la, mais n'en fit rien. Au lieu de cela, il resta la, hébété, se demandant si il était capable de dire quelque chose de cohérent après ca...Alors qu'il avait tellement de choses à lui demander.
D'abord, qu'est ce qui allait se passer, maintenant ? Est ce qu'il avait été sérieux tout ce temps ou est ce qu'il se payait sa tête (la deuxième solution lui semblait tellement cruelle qu'il ne voulut pas y penser) ?
Deuxièmement, est ce qu'il se sentait mieux ? Est ce qu'il avait aimé ?
Mais il n'arriva pas à les formuler, se contentant de se tourner vers lui pour le regarder doucement.
« Hey... Jung Min, t’as jamais pensé à t’enfuir ? »
Si il avait déjà pensé à s'enfuir ? Plus d'une fois. Il avait simplement révé d'aller à un endroit ou il pourrait vivre près de la mer, dans un petit chalet....Avec des animaux peut etre ? Dans un endroit ou il pourrait vivre de ses peintures sans prétendre à une vie de richesse pour autant...
Avoir de la compagnie ne lui aurait pas déplu, bien évidemment...Il se demanda alors si le plus vieux était réellement la bonne personne avec qui avoir ce genre de reve....A vrai dire, il ne le connaissait pas assez pour le savoir, mais comme ca, l'idée de s'enfuir avec lui n'était pas du tout désagréable.
Il sourit doucement.
-C'est une proposition... ?
Il rit légèrement tout en l'observant. Il était comme l'une de ces statues grecques que l'on voyait dans les musées, et la légère pellicule de transpiration sur sa peau ainsi que ses cheveux ébouriffés ne gâchaient en rien ce magnifique tableau.
Il tendit les doigts pour jouer avec une mèche de ses cheveux, l'air perdu dans ses pensées. Il n'osait pas quitter le lit, parce qu'il n'en avait pas envie, mais attendait le moment ou le jeune homme briserait le reve en lui demandant de partir.
« Tu travailleras pour moi à partir de demain »
Le jeune homme ne s'était pas attendu à cela....Et pendant quelques secondes, il se demanda si il n'avait pas fait cela simplement pour tester la marchandise...C'était dur de se dire ca...Il avait mit tellement de cœur à l'ouvrage qu'il en serait brisé, une fois de plus.
Mais en meme temps, quel employeur engagerait une prostituée qui tombe amoureux de ses clients ? Personne....
Il se demanda quels changements est ce que cela pouvait impliquer et si il avait réellement envie d'etre sous ses ordres.
Il avait envie de garder les merveilleux sentiments qu'il avait ressenti aujourd'hui intacts et purs et il n'était pas sur que travailler pour lui y contribuerait....non. Même pas du tout...Pourtant, avait t'il le choix ? Avait t'il son mot à dire sur la question ?
« ‘fin, je n’étais pas en train de te tester... rassure-toi, juste... que je ne supporterais pas qu’on te fasse plus de mal que ce que tu subis déjà... il sera forcé d’accepter, il m’en doit une... »
Le jeune homme se mordit doucement la lèvre et le regarda droit dans les yeux. Alors c'était ca ? Il s'inquiétait pour lui... ? Il trouvait cela adorable mais ne voulait pas lui attirer des ennuis.
-Pou..pourquoi ? Enfin...Je veux dire...pourquoi moi ? Je risque de t'attirer des ennuis...avec mon patron et tout...
Il se mordit doucement la lèvre.
-Si tu en as réellement envie....je serais ravi de travailler pour toi.
Il savait qu'a l'instant ou il aurait accepté, sa vie changerait du tout au tout. Il ne savait pas encore comment, mais ce ne serait jamais comme avant...mais ce qui était sur, c'est qu'il était heureux de ce qu'il se passait.
-Je...je peux dormir contre toi ?
Demanda t'il en se mordant la lèvre, l'air réellement timide. |
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| | Sujet: Re: you'll be mine for the night /HOT/ Ven 24 Aoû - 23:07 | |
| Je l’avais vu me sourire comme ça, mais je ne pouvais pas lui en demander trop ni lui laisser trop espérer même si j’en avais fortement envie. Je lui demandais s’il n’avait jamais pensé à suivre et ce qu’il avait répondu me fit sourire, j’avais vraiment envie qu’on s’en aille. Mais... je devais lui expliquer pourquoi je ne pouvais pas.
« Y’a des gens que je fais sortir du réseau... ils payent leurs dettes... ‘fin, pas vraiment les leurs, mais on leur donne un quota... et ils peuvent partir. S’ils parlent, ça... ça ne me regarde plus... mais ceux qui ne le font pas vivent comme ils veulent. Donc si on s’enfuit ce serait... laisser des personnes derrière et prendre le risque de ne plus jamais voir la lumière du jour... »
Je ne pouvais pas partir, même moi, j’étais remplaçable, surtout moi, mais on me faisait encore trop peu confiance pour que je puisse filer comme ça... alors il allait devoir attendre si un jour on devait partir tous les deux. Je lui demandais s’il voulait travailler avec moi et... en fait, je ne lui avais pas laissé le choix, mais il l’avait... et en voyant sa tête j’ai cru bon de justifier mes paroles au risque qu’il ne m’insulte en se mettant à pleurer, ce qui ne m’aurait pas étonné, à cause de ma maladresse.
Fort heureusement il avait compris que ce n’était pas un teste, mais une réelle envie de le protéger. Il était encore choqué que je lui demande ça à lui... et c’est vrai que j’allais avoir des ennuies, mais pas autant que l’autre si on découvrait ce qu’il avait fait, c’était bien pour ça qu’à part me buter, il ne pouvait rien faire et encore... j’étais proche de quelques personnes qui ne le laisserait pas en vie si je venais à mourir, j’avais assuré mes arrières au cas ou et jusqu’à présent je n’avais ni été menacé, ni été tiré comme un lapin.
« Ah... parce que j’ai passé... une soirée formidable... et parce que tu es différent toi aussi puis ton patron je m’en fiche, il a des comptes à régler avec moi et comme je ne lui ai pas encore demandé ce que je voulais en échange de mon silence et de mon aide... je vais en profiter. J’ai assuré mes arrières aussi... alors... t’en fais pas pour moi. »
Il était apparemment ravi de pouvoir travailler avec moi et j’en restais muet. En fait, oui, je pouvais comprendre ses mots, s’il était comme les autres, si on faisait des métiers comme tout le monde, mais j’étais surpris qu’il les dise comme si c’était le cas parce que moi j’y pensais tous les jours qu’on n’était pas dans une voie normale...
Enfin, je me mordis la lèvre quand il me demanda s’il pouvait dormir contre moi, j’hésitais, j’avais plus peur de lui sauter dessus que l’envie de le repousser. Finalement j’ouvris mes bras pour l’y accueillir. Je l’embrassais dans le cou, refaisant cette marque qui m’était propre, j’étais bête, parce qu’en plus j’étais fier de l’avoir marqué comme ça, dans le cou puis... près de la hanche, juste pour qu’on sache qu’il y avait quelqu’un qui veillait sur lui et dans le doute, qu’on ne sache pas vraiment que ce soit moi ou un autre mafioso, personne n’irait lui casser le bras, c’était une assurance un peu plus résistante que celle que j’offrais aux autres, pourquoi lui spécialement bénéficiait de ce privilège ? Parce qu’il avait su me faire oublier quelle ignoble personne j’étais pour un court instant et j’avais donc besoin de lui pour me sentir encore différent, pour essayer comme ce soir de lutter... mais ce n’était pas par intérêt seulement que je faisais ça, du moins pas seulement le mien. C’était aussi parce qu’il le méritait, parce que quelque chose me poussait à le prendre avec moi, parce qu’il me ressemblait un tout petit peu et aussi parce que je devais ressentir quelque chose pour lui, c’était de l’amour ? Alors qu’on s’était croisé deux ou trois fois avant ? Est-ce qu’il suffisait d’échanger quelques mots pour qu’on sache ? Aucune idée, ça ne m’était pas arrivé avant de ressentir ça.
« Tu sais... pour la première fois depuis que j’ai cette foutue maladie... j’ai oublié que j’avais ce problème... »
Je me mordis la lèvre, le regardant tendrement avant d’écarquiller les yeux, me relevant immédiatement au point que sa tête ne rebondisse même sur le coussin. Je me grattais la nuque, me calmant finalement.
« Ah... pardon, j’ai réagi comme ça parce que je ne voulais pas te faire peur et... finalement... bref, juste que, ce n’est pas transmissible... c’est psychologique, d’après ce qu’on m’a dit. »
Je préférais l’avertir, qu’il ne croit pas non plus que je l’ai contaminé, parce que l’autre vieux con en était capable lui et ça, l’hygiène, j’étais très à cheval avec mes gens... que ce soit eux ou les clients, on doit faire attention... sinon, le premier qui me revient malade alors qu’il ne l’était pas, je bute celui qui est passé avant... et je n’hésitais pas, de toute façon ils étaient condamnés... alors autant qu’ils aient ce qu’ils veulent sans avoir une chance de pouvoir vivre tout ce qu’ils voulaient faire... c’est la punition.
Je me rallongeais finalement, le prenant de nouveau dans mes bras, cette fois-ci je ne bougerais pas et je me mordis la lèvre me trouvant ridicule à être aussi attentif alors que je ne l’avais jamais été avec personne, enfin, pas autant. Peut-être qu’en fait... j’étais maladroit parce que je n’étais pas habitué, mais dans le métier aussi... ce n’était pas facile de faire confiance et même parfois quand c’était le cas... on se retrouvait le c*l entre deux chaises parce que la personne nous a trahis, je savais que lui il ne ferait pas ça... enfin, je l’espérais. |
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| | Sujet: Re: you'll be mine for the night /HOT/ | |
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| | | | | | you'll be mine for the night /HOT/ | |
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